L'ARBRE DES FEES ET AUTRE

"[...]Ton carnaval est fini, et je garde une douce souvenance de tes fêtes brillantes, où je me suis tant amusée; mais vienne l'été, et les sons bizarres de la cornemuse, du fifre et du tambourin attireront le soir aux BLANQUERIES autour de l'arbre des fées, pour voir ta danse nationale, si pleine de grâce, quand au cri prolongé, signal de l'élévation des femmes sur le poignet vigoureux des danseurs, on ne voit plus au-dessus des festons de feuillage, que des rieuses figures de Catalanes.[..]"- in Journal du Département des Pyrénées-Orientales du 11 mars 1837.

"[...] Les danses paroissiales sont arrivées à la moitié de leur carrière. Saint-Jacques a dansé, La Réal a dansé. Les Tanneries ont dansé. Bientôt se mettront en danse Saint-Jean, le Faubourg et Saint-Matthieu. Les amateurs de "balls" et "contrepas" font le recensement de leur dépense, les entrepreneurs celui de leur recette.[...]" -in Journal des Pyrénées-Orientales du 28 août 1841.

Que d'eau! Que d'eau passée sous les ponts. La tête basse ou tonitruante. Et la vie continue: de Mediator en Casa Musicale et, autre, Crock'more. On verra dans un siècle et demi ce que "ces" amis sont devenus, car il ventera devant leur porte comme devant la nôtre comme devant celle des ancêtres.

(Firmin Malloles in "Ici c'est comme ailleurs mais ailleurs ce n'est pas ici" -réedité par Eau-de-Vie en 2007) )