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Met Barran
9 mai 2008

LA MAUVAISE HERBE

N'étant pas d'ici, j'ai fait l'effort -dix ans ça compte-pour vous comprendre. Je marmonne le catalan (langue qui colore mon accent) plus que je ne le baragouine, mais je sais l'éplucher, le déchiffrer, le dénicher  et je parviens -vous avez d'excellents dictionnaires- à tirer le bon jus de la treille d'un texte. Aussi crois-je avoir saisi, malgré, reconnaisez-le, la labyrinthique et cahotique pensée de Lionel Endavant (assurément quelque hétéronyme de pacotille pour un dégoisilleur à la petite semaine), qu'il y aurait de la mauvaise herbe qui pousse jusque sur les fauteuils d'un Conseil Municipal et d'une Assemblée Nationale, et cette mauvaise herbe porte le peu doux nom de CATALANISTA. Il y a dans ce mot à le prononcer toute la force d'une sarbacane voire d'une arbalète. La sarbacane c'est risible, comme beaucoup de jeu d'enfants. L'arbalète c'est meurtrier, comme trop de jeu d'adultes. CATALANISTA est, je pense, le patronyme du savant végétalien qui découvrit la dite mauvaise herbe et l'épingla sur le grand herbier des connaissances. Une herbe qui, m'a-t-on confié, consommée avec excès ou sans les apprêts adhoc, vous abonne à la diarrhée pendant deux bonnes semaines. CATALANISTA. Il faut purger, piquer et décerveler (généralement ce dernier exercice est fait, avec un satisfaisant bonheur, par la culture), et à nouveau purger, piquer et décerveler (il n'y a pas d'instruction là où il n'y a pas de répétiton) afin d'obtenir un NON CATALANISTA. Le NON CATALANISTA (Quoi!quoi!), j'ai cru le comprendre, c'est celui qui toute sapience bue arrache, désherbe, envoie aux enfers cette satanée mauvaise herbe, cette herbe qui sur vos petites terres, entre Corbières et Albères, a le mérite d'être endémique -n'est-ce pas botanistes?- et d'avoir été -répondez historiens?- langue et culture. N'étant pas d'ici,-ni de là d'ailleurs- je ne puis m'exalter comme le fait d'accord mè que je soupçonne aimable et guerrière à la fois, mais je vous l'avoue, cette langue quand je l'entends et la lis je l'aime bien. Je m'associerai à tout comité qui pourrait se constituer pour LA DEFENSE ET L'ILLUSTRATION DE LA MAUVAISE HERBE C. (C.D.I.M.H.C.). Je poserai une condition toutfeois pour lui donner quelque chance de vivre au moins un jour ou une nuit, celle de faire barrage à tout assaut de pénétration par l'Universitaire -parce qu'il préfère le confort de l'étude sur ce qui n'est déjà plus (archéolinguistique) , par le Politique -dont la seule inquiétude et sa réélection et l'aboutissements des projets prioritaires et par le Catalan -droit dans ses bottes d'amnésique qui s'en balance  J'ignore si Lionel Endavant lira mon texticule, j'ignore si Lionel Endavant et d'accord mè admetrons que j'interfère dans leur réseau dialogique déjà me paraît-il bien emmanché, mais j'en avais gros sur la patate, comme l'on dit chez moi plus au nord que le centre, et ne puis tolérer que l'on fasse d'une anguille un serpent simplement pour se délecter au plaisir de lui écraser la tête avec le bâton du Pouvoir, d'une Majorité. d'une Histoire gagnante.[Merci à Jaume de m'accueillir]

Patrick de POISSONVILLES, retraité

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