Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Met Barran
18 juillet 2008

CALI, MEDELLIN, CAMARON DE LA ISLA

Parfois dans des discussions qui passent du coq à l'âne, on fusille un tel ou une telle. Uniquement pour le plaisir de tirer. Chacun de nous peut être cette cible. Généralement ce sont les "grands". Ceux dont on parle, ceux avec lesquels on prépare la pâtée pour le people. C'est que cela déplaît qu'on plaise au peuple. Pan! Le trait est parti, dirigé sur CALI. Non pas la déesse, mais le chanteur. D'ailleurs physiquement non présent dans une de ces discussions du coq à l'âne, qui le plus souvent se concluent au bénéfice de l'âne. Si CALI a déjà des bataillons de fans, qui l'a vu en concert et écouté dit que c'est mérité. Il n'a rien d'un usurpateur, c'est juste qu'il soit là où il est. Je ne sais moi que ce qui me parvient par les airs ou le papier journal. Je sais par les mêmes voies que ce garçon qui s'élève comme un emblème ne le met jamais dans sa poche et que, gagné une culture de la générosité, il s'attache à donner aux autres -à quelques uns, car de toute évidence, on ne peut pas aider toute l'humanité chantante-ce qu'on lui a donné et peut-être encore plus (lignage révolutionnaire oblige!) plus qu'il n'a reçu. Fidèle ainsi à ses idées et à ses amitiés, et pour ce joli bouquet de raisons applaudi. Deux mille personnes, c'est ce que m'a rapporté mon imprimé habituel (sinon quotidien préféré, viennent de l'ovationner dans un festival, à Perpignan. Ambiance "que du bonheur", le gaillard sait faire, minettes et minets réunies -oh! zut on ne parle plus comme ça depuis au moins quarante ans- aux étoiles et en redemandant, gorges déployées. Mais le public n'avait pas tout vu. CALI gardait, en secret, une botte pour la prise totale. CALI porta la jouissance de chanter "chez soi" jusqu'au paroxysme lorsqu'il invita un autre intra-muros, BRUNO MEDELLIN, à le rejoindre sur scène pour qu'il interprète sa chanson "Perpignan", qui est en passe de devenir un hymne. Le Campo santo, qui est pourtant un sanctuaire de la mémoire sacrée de la ville, exultait "comme aux meilleurs temps païens". Ces derniers mots ne proviennent ni d'un journal ni des lèvres d'un commentateur audiovisuel. Je les fais miens et j'abrège car je m'aperçois à fanfaronner que l'heure tourne, et il me reste à croquer -je l'ai promis à mon neveu- deux Cds du maestro CAMARON de la isla. Je pourrais ainsi le défendre en meilleure connaissance de cause dans un prochaine discussion de coq à l'âne.

José Tarrères, ancien enfant de choeur, puis contrôleur du théâtre de la vie

XXX

.   

Publicité
Publicité
Commentaires
Met Barran
Publicité
Archives
Publicité