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Met Barran
29 octobre 2008

KILUGEN LE VAILLANT

Piqué je ne sais où et planqué sous une haute pile de papiers à brûler, au tout dernier moment revisité, ce fragment d'un POEME MONGOL consacré à Kèlègutèi, dit Kilugèn le vaillant:

"Hier encore ne planais-tu pas comme un autour au-dessus de tous les peuples, ô mon maître? Et voici qu'aujourd'hui, tel un moribond, un chariot grinçant t'emporte, ô mon maître? As-tu vraiment abandonné ta femme et tes enfants, ô mon maître, as-tu délaissé tous tes sujets fidèles? Comme un faucon s'abat joyeusement en cercle dans le ciel, ainsi ne faisais-tu pas hier encore, ô mon maître? Et, aujourd'hui, comme un poulain turbulent après une course folle, te voici donc abattu? Ou comme l'herbe tendre hachée par un ouragan? Après une soixantaine d'années, au moment où tu allais donner aux neuf bannières la joie et le repos, voilà que tu te sépares d'elles et que tu restes gisant."

Vincent J. VAIS

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