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Met Barran
25 mars 2009

Ainsi vont les choses

Periphériques. TV3 dans une de ses meilleures émissions "Els Matins" a reçu il n'y a pas longtemps. Joan Daniel Beszonoff et Bruno Saada: deux "périphériques", deux cas. Le premier continue à écrire des romans...en catalan, depuis Nyls ou Perpinyà. Et pondre en catalan, un livre consacré  a "una educació francesa" ça émoustille les cils d'une curiosité toute folklorique. Quant au second qui relance le groupe "Los Rumberos" accroche rumba et flamenco à ses cordes de guitares, il n'y aurait rien de vraiment original à relever si ce n'est qu'il créa aussi l'étonnement en interprétant, "en directe si's plau" une chanson flamenco en catalan. En catalan? Et, oui, et maintenant ça y est, la preuve a été enregistrée, mise en cage cathodique, par TV3, "el flamenc català" est une réalité. La rencontre des deux "originals" (au seul sens roussillonais du terme) Joan Daniel et Bruno face à deux "encantades" (au sens roussillonnais et non roussillonnais du terme) qui visiblement n'en revenaient pas était-elle tout à fait fortuite ou scientifiquement préparée. Ah! tout de même ces périphériques, ça apporte un tonus de l'au-delà, une bouffée d'exotisme, un plein de pittoresque ! Rappelez moi... Perpinyà, c'est à combien de Barcelona? -Si j'en crois mon ami Xavier Febrés qui connaît la musique et la littérature aussi bien que la route  "a tres quarts d'hora". 

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Michel Bertrand (1936-2009. Le peintre Michel Bertrand nous a quittés la semaine dernière. Il était âgé de 73 ans. Ce MontpélliérainMontpélliérain installé en Catalogne nord depuis le mitan des années soixante du siècle dernier a enseigné pendant de très nombreuses années à l'Ecole municipale d'Art de Perpignan contribuant à élever celle-ci au rang des grands écoles hexagonales qui adoptèrent la grande réforme des enseignements plastiques de l'après 1968. Animateur d'une équipe pédagogique qui comptera en son sein des peintres comme André Valensi, Jeanne Gérardin, Serge Fauchier et Michel Latte, il developpa avec succès les formes des "séminaires" et des "visites d'artistes", formes alors nouvelles pour la découverte et la transmission de connaissances. Engagé dans la mission pédagogique ainsi que dans la défense de nouvelles manières de penser et de pratique de l'art, il appartenait à la génération des Claude Viallat et Vincent Bioulès. Contrairement à ces derniers, dont l'oeuvre personnelle a été souventes fois montrée et bénéficie d'une notoriété nationale et internationale, celle du plasticien Michel Bertrand à quelques très rares manifestations publiques reste très largement méconnue, par modestie, par discrétion, par pudeur de travailleur de l'art (Jean Fourastié avait inventé le juste terme de arteur)  Peut-être, a-t-il trop sacrifié, comme cela a pu être parfois dit et écrit, à la coordination et à la gestion pédagogique du Département art d'une école qu'il rêva prestigieuse ainsi qu' à la présentation et au soutien du travail des autres collègues ou étudiants. Il a été dans la carrière une quarantaine d'années. Le nom de Michel Bertrand en plus de l'école de la rue Foch et du Pont d'En Vestit restera associé aux noms de deux aventures associatives, Le Flux à Perpignan d'assez brève existence et L'Oeil et demi d'une bien plus notable longévité, "hebergé" au Château de Jau. Son action fut également régionale accompagnant en particulier l'action du FRAC Languedoc-Roussillon. Michel Bertrand vécut à Perpignan avant de s'installer à Rivesaltes où il s'est éteint après une longue maladie. Deux de ses premiers élèves, aujourd'hui peintres reconnus, Michel Fourquet et Jean-Louis Vila ont assisté jeudi dernier aux côtéx du peintre Michel Latte et de l'éditeur Richard Meier à la bénédiction réligieuse qui fut célébrée en présence d'une bien faible assistance en sa mémoire en l'église Saint André de Rivesaltes. Son corps repose désormais dans le caveau familial à Montpellier.

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IONESCO plus tard. Karim Arrim nous fait savoir que ce n'est pas ce vendredi qu'il donnera la création de son nouveau spectacle d'après un roman d'Eugène Ionesco, mais le vendredi 10 avril toujours à Elne, en l'espace Gavroche et à 20 h 30. Correction apportée à une erreur bien involontaire de notre part.

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