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Met Barran
22 octobre 2010

crypte océane

Que pouvais-je lui dire que ses yeux n’avaient pas anticipé et ses mains, avec hâte, déjà effacé ?

 xxx

L’habit de lumière que l’on endosse pour aller à la rencontre de la vérité, et le manteau de poussière dont elle se vêt dès qu’on l’a approchée.

 xxx

Si la beauté retirait son voile, nous serions beaucoup à retenir notre souffle ou à mordre nos lèvres.

xxx 

Son visage serti de sévérité et sur lequel affleurait un soupçon de cruauté, ne le désarma pas : il l’embrassa.

xxx 

La goutte de pluie est un soupir musical né dans quelque crypte océane.

 xxx

Je sors, seul. Je rentre, seul. Je rêve, seul. Au réveil, je m’interroge, seul. Je sais, seul ce n’est pas suffisant.

xxx 

Elle se retourna, le visage guerrier, la langue tranchante « décrochez vite vos yeux de mes arrières ». A qui s’adressait-elle ? Je n’étais même pas là, puisque je l’avais dépassée depuis cinq secondes ? Je sursautais, néanmoins.

 xxx

Comment  continuer à se dépasser si, avançant en âge, on rapetisse ?

 xxx

Ça fait du bien de parler écriture sur un trottoir.

xxx 

Entre l’imparfait et le plus-que-parfait, la marche qui manque : le parfait.

 xxx

Bien peu, même mus par l’amour, peuvent grimper aux arbres, en hiver.

xxx 

« Les connaissances rendent les hommes doux ; la raison porte à l’humanité: il n’y a que les préjugés qui y fassent renoncer » (Montesquieu. L’esprit des Lois Livre XV, Chapitre III). « Apprendre libère le cerveau et la pensée du prestige et de la position sociale. Apprendre introduit l’égalité entre les hommes » (Krisnamurti. Apprendre set l’essence de la vie.) « Malheureusement, ce qui importe aux hommes, ce n’est pas la justice, mais toujours la victoire. Ce qu’ils veulent, ce n’est pas donner raison, mais avoir raison » (Stefan Zweig. Conscience contre violence. )

xxx 

Il y avait longtemps que nulle personne ne m’avait écrit et quelle ne fut pas ma perplexité de découvrir, après le geste mécanique de l’ouverture de ma boîte à lettres, un pli qui, déplié fébrilement, laisse  couler sur mes doigts un fine poudre dont les effluves me rappelèrent l’utopie exilée.

 xxx

Bien fol qui pense éventrer le vent à coups de lame ébréchée ! Yes, sir !

 xxx

Il est bon de faire chaque semaine le ménage des mots-valises encroûtés.

xxx 

Il se parlait à lui-même depuis une bonne demi-heure mais jugeant que sa voix devenait de plus en plus basse jusqu’à s’embrouiller dans le fluet, il cessa la conversation afin de ne pas mettre en danger le pendant d’oreille qui lui restait et commençait, grave, à se détacher.

 xxx

Dis, en passant devant une jardinerie : « A mon avis aucune fleur n’arrive au talon de l’orchidée.

xxx 

« Elle pétillait de joie, les yeux bavards, la main guidant le pinceau. Pour elle, que je venais de surprendre dans son atelier, une demi douzaine de grenades étalées sur la table, entières ou fracturées, tout la sensualité méditerranéenne était en elles. A la voir peindre, douces caresses d’aquarelle se délayant pour saisir, sur le papier, au plus près de sa promesse de jus et de saveur, l’éclat rubis et vif des joyaux des fruite entr’ouverts, j’interdis à mon désir l’outrecuidance d’un aveu mal assorti à cette jouissance. »

 xxx

Lorsque j’ai fait tomber mon verre, la blonde s’est retournée bien plus vite, aux éclats, que la brune. C’était pourtant cette brune qui, en premier, ayant franchi le seuil du salon illuminé, avait attiré mon intérêt. La blonde, c’était un maquillée, j’avais décidé de l’éviter. Elle gagnait, en cet instant d’éclats, mon bras.

 xxx

Celui qui n’est héritier ni d’une gloire ni d’un honte sur quel terreau peut-il faire pousser ses petits oignons !

xxx

La pauvrté littérairQue pouvais-je lui dire que ses yeux n’avaient pas anticipé et ses mains, avec hâte, effacé ?

 

L’habit de lumière que l’on endosse pour aller à la rencontre de la vérité, et le manteau de poussière dont elle se vêt dès qu’on l’a approchée.

 

Si la beauté retirait son voile, nous serions beaucoup à retenir notre souffle ou à mordre nos lèvres.

 

Son visage serti de sévérité et sur lequel affleurait un soupçon de cruauté, ne le désarma pas : il l’embrassa.

 

La goutte de pluie est un soupir musical né dans quelque crypte océane.

 

Je sors, seul. Je rentre, seul. Je rêve, seul. Au réveil, je m’interroge, seul. Je sais, seul ce n’est pas suffisant.

 

Elle se retourna, le visage guerrier, la langue tranchante « décrochez vite vos yeux de mes arrières ». A qui s’adressait-elle ? Je n’étais même pas là, puisque je l’avais dépassée depuis cinq secondes ? Je sursautais, néanmoins.

 

Comment  continuer à se dépasser si, avançant en âge, on rapetisse ?

 

Ça fait du bien de parler écriture sur un trottoir.

 

Entre l’imparfait et le plus-que-parfait, la marche qui manque : le parfait.

 

Bien peu, même mus par l’amour, peuvent grimper aux arbres, en hiver.

 

« Les connaissances rendent les hommes doux ; la raison porte à l’humanité: il n’y a que les préjugés qui y fassent renoncer » (Montesquieu. L’esprit des Lois Livre XV, Chapitre III). « Apprendre libère le cerveau et la pensée du prestige et de la position sociale. Apprendre introduit l’égalité entre les hommes » (Krisnamurti. Apprendre set l’essence de la vie.) « Malheureusement, ce qui importe aux hommes, ce n’est pas la justice, mais toujours la victoire. Ce qu’ils veulent, ce n’est pas donner raison, mais avoir raison » (Stefan Zweig. Conscience contre violence. )

 

Il y avait longtemps que nulle personne ne m’avait écrit et quelle ne fut pas ma perplexité de découvrir, après le geste mécanique de l’ouverture de ma boîte à lettres, un pli qui, déplié fébrilement, laisse  couler sur mes doigts un fine poudre dont les effluves me rappelèrent l’utopie exilée.

 

Bien fol qui pense éventrer le vent à coups de lame ébréchée ! Yes, sir !

 

Il est bon de faire chaque semaine le ménage des mots-valises encroûtés.

 

Il se parlait à lui-même depuis une bonne demi-heure mais jugeant que sa voix devenait de plus en plus basse jusqu’à s’embrouiller dans le fluet, il cessa la conversation afin de ne pas mettre en danger le pendant d’oreille qui lui restait et commençait, grave, à se détacher.

 

Dis, en passant devant une jardinerie : « A mon avis aucune fleur n’arrive au talon de l’orchidée.

 

« Elle pétillait de joie, les yeux bavards, la main guidant le pinceau. Pour elle, que je venais de surprendre dans son atelier, une demi douzaine de grenades étalées sur la table, entières ou fracturées, tout la sensualité méditerranéenne était en elles. A la voir peindre, douces caresses d’aquarelle se délayant pour saisir, sur le papier, au plus près de sa promesse de jus et de saveur, l’éclat rubis et vif des joyaux des fruite entr’ouverts, j’interdis à mon désir l’outrecuidance d’un aveu mal assorti à cette jouissance. »

 

Lorsque j’ai fait tomber mon verre, la blonde s’est retournée bien plus vite, aux éclats, que la brune. C’était pourtant cette brune qui, en premier, ayant franchi le seuil du salon illuminé, avait attiré mon intérêt. La blonde, c’était un maquillée, j’avais décidé de l’éviter. Elle gagnait, en cet instant d’éclats, mon bras.

XXX 

Celui qui n’est héritier ni d’une gloire ni d’un honte sur quel terreau peut-il faire pousser ses petits oignons !

XXX 

La pauvreté littéraire a besoin d'un hymne

XXX

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