Cantinflas

Do you know Cantinflans ? Si home, sabem qui és... Escucha me por lo tanto...Cantinflas ( de son vrai nom Mario Moreno) le grand acteur comique mexicain ferait 100 ans. Je suis de ceux qui ont pu voir quelques uns de ses films et je l'ai beaucoup aimé (à chacun son  addiction particulière à tel ou tel comique, mais on peut l'aimer en même temps que Keaton, Lloyd, Chaplin et Groucho Marx).  Curé, médecin,  paumé, savant (mieux qu’un Nobel de chimie, puisqu’il peut lui transformer l’eau de mer en essence), gendarme, photographe, pompier, balayeur. Il pouvait tout jouer de Sancho Panza  à d’Artagnan. Acteur-mascotte du réalisateur Miguel M. Delgado (1905-1994), Cantinflas tourna 32 films avec lui. Si tous ne sont pas des chefs-d'oeuvre, beaucoup n'en eurent jamais la prétention. Cantinflans, dont la carrière cinématographique va du début des sixties au début des eigthies, joua au côté de nombre d'acteurs et actrices du Mexique dont Pédro Armendariz mais aussi étrangers comme David Niven. Ou Maurice Chevalier dans "Pepe", un film musical de George Sidney en 1960 .  

Au souvenir de « Cantinflas »  (1911-1993), je dédie la petite note qui précède et le gag verbal suivant , tiré du film « El barrendero » (le balayeur) de Miguel M. Delgado. C'est le dernier film de l'acteur au grand coeur; il date de 1981: encore un anniversaire (40 ans).

« Don Chapas : Cette montre n’a pas de verre protecteur ! Cantinflas : Mais vous voyez bien qu’elle est ancienne. Elle n’a pas, non plus, de molette de remontoir,  mais c’est pour  que vous  puissiez vous mettre à l'heure avec le  doigt…elle est ancienne, vous le voyez bien! Don Chapas : Hum, mais il lui manque aussi une aiguille...Cantinflas. Et,alors ? A la Vénus de Milo, il manque les deux bras et vous savez bien que c’est une œuvre d’art…, oui ! hors de prix."

Moi, ce qui le plus me plaisait chez Cantinflas, c'étaient ses moustaches de chat raccourcies au tiers de la lèvre supérieure et qui lui donnaient une bien sympathique allure de bon diable.

PH. AMENIC, auteur de "Thank You, Sir!"

(tirage épuisé avant tout désir de publication)