chef-d'oeuvre
A chacun son style...pour courir. Moi, vous le savez, c'est la roulade latérale ou la cabriole en avant. Courez donc avec moi, on ne gagne jamais, mais ce qu'on s'amuse...Si, naturellement, le terrain n'est pas trop pierreux.
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La désolation qu'il venait de lire sur son visage, lui coupa net -on entendit le coup du tranchoir-la parole. Était-il allé trop loin? Trop tard, il saignait au-dehors et au-dedans.
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Connaissez-vous Joannes Bellinus? Je viens de quitter la limpide beauté d'une de ses vierges -à l'enfant- entre deux saints. Oui, fasciné, bouleversé par le génie de cette composition: jeu de mains et de regards. On ne s'arrache pas aisément des bras d'un chef-d'oeuvre.
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J'apprends dans un livre de mémoires d'Élias Canetti (1905-1994) -il fut prix Nobel de Littérature voici trente ans- que Bertholt Brecht (1898-1956) ne pouvait travailler qu'avec un téléphone près de lui et en étant souvent interrompu.
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