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Met Barran
9 décembre 2011

Petites infos

Corinne Cardot, ce nom ne vous dis peut-être pas grand chose. C'est la très grande faute de cette artiste trop modeste et par conséquent trop discrète. Pourtant dans le paysage méditerranéen, et plus particulièrement entre Salses et Cerbère. Formée à l'EBA de Perpignan. Peintre, sculpteur et...photographe. Une plasticienne à plusieurs mains et plusieurs regards, tous concentrés sur l'invidu et sa difficile relation au monde, aux autres. Relation quelquefois cependant émerveillée, éblouie. La Perpignanaise Corinne Cardot décroche ce prochain 17 décembre à Paris, Mairie du XX°, une éloquente mostration de sa récente production photographique consacrée à New-York entre Ciel et Terre. Corinne au pays des gratte-ciels, des lumières et des...vertiges.  L'artiste était l'invitée de Varvara Basmadjian, Présidente de l'association Lez'arts interventions et de Julien Barjeton, élu à la Culture.

Nos historiens s'activent. Après le brillant et un brin iconoclaste "Trabucaire et Frontière" de Raymond Sala, paru aux éditions bien nommées Trabucaire, deux gros pavés sur notre table. Le tome 1  des nouvelles Bibliographies roussillonnaises, dues à un collectif d'historiens et d'érudits ayant pignon sur rue et publié par les Publications de l'Olivier. De quoi rafraîchir sa mémoire ou la nourrir, avec des personnages et de faits qui ont plus ou moins compté. Le deuxième pavé ne porte qu'une seule signature. Celle de la journaliste et historienne Josianne Cabanas. A partir d'une abondante documentation et de première main, l'auteur écrit la saga d'une grande famille, les De Noëll de Saint-Laurent de Cerdans. Une traversée des  siècles -et pas uniquement en Vallespir. Un travail sans précédent. De l'histoire, des inédits, et en plus c'est bien écrit. Il s'agit d'une publication de la SASL des PO. Pour celles et ceux aqui l'abus des sigles donne des brûlures d'estomac: Société Agricole Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orientales.

La revue électronique avec vent en poupe ArtsTree prépare actuellement un reportage sur le peintre Patrick Loste. Non pas un reportage de bouche à oreille (téléphonique), ou par paresseuses dépêches textos, mais en live avec déplacement Paris/ province, rencontre sur le lieu d'Art (que nous tiendrons secrets), visite d'atelier (plutôt spacieux et lumineux), long entetien avec l'artiste (langage simple et pertinent), salut aux chevaux (qui ne s'ébrouent pas à la vue des hommes et des femmes), hommage aux montagnes environnantes (où la chute de l'automne commence à glisser ses nuances chromatiques). Il faisait beau au Mas ce jour-là. Le magnétophone et l'appareil photographique ont même surpris un loup transpyrénéen, d'autres diront transfrontalier .

xxx

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