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Met Barran
23 février 2015

Une poignée de menues infos

-Vous connaissez sans doute la plasticienne photographe Monique Frémont. Elle n'a jamais étée une stakhanoviste de l'exposition mais elle nous en a offert suffisamment pour que son travail nous touche par sa sensibilité, sa rigueur, sa profondeur...bon, ça suffit, n'en faisons pas plus que nul ne nous le demande. Indiquons toutefois que son invitation est sur notre bureau (non à la vérité sur mon écran d'ordinateur) avec une belle photo couleurs. Une exposition y est annoncée à la Galerie de La Main de Fer, 2 rue de la Révolution Française. Elle aura lieu dans ce lieu qui fut mythique dans le paysage artistique du Perpignan 70-90 du 25 février au 12 mars. N'hésitez pas! Vernissage le dit 25 février 2015, à 18 h 30.

-Francesc Abad est sans doute l'un des artistes catalans les plus significatifs de l'Art Conceptuel. Cet art qui en nos présents climats passionnels n'est pas l'habit le plus réconfortant. On lui préfère du plus tripal, ou du plus bling bling. Mais déposons les armes. Abad n'est pas un débutant. Et il a, à son actif, bien des coups de maître, et à été l'un des tous premiers à nous ouvrir des chemins (transpyrénéens) vers Walter Benjamin -"fa ja temps". Mais rien ne vaut une visite et une opinion de visu. Son travail est montré actuellement à la Maison de la Catalanité, place Josep-Sebastià Pons, à l'initiative du Conseil Général et de l'association In Visu avec la quadruple collaboration de AcVic, Generalitat de Catalunya, Conseil Régional Languedoc-Roussillon et DRAC Languedoc Roussillon (DRAC qui ne signifie pas ici Dragon mais Direction Régionale de l'Action Culturelle). L'exposition restera en place jusqu'au 27 février 2015.

_On ne compte plus, ces derniers mois, les manifestations du plasticien Joseph Mauréso et de l'équipe "'Dérives de raison". Le département des Pyrénées-Orientales, trop facilement revenu à l'assoupissement, ne s'en porte pas plus mal. Ce n'est point là une simple formule. Le succès a été de chaque rendez-vous annoncé. Le dernier vernissage de peintures, une cinquantaine de tableaux sur trois étages du Musée Etienne Terrus à Elne, était particulièrement éloquent. Nul doute que l'acte de clôture de cette exposition, le 28 février à 17 h sera à la hauteur des cimaises. Originale manière que celle de prendre congé de son public en lui proposant l'ouverture d'un Cycle de Rencontres, dénommé "Les rendez-vous du guizzo..." avec le concours précisément de l'équipe "dérives de raison". Musée Terrus, ville haute, près du plateau des Garrafes, 3 rue de la Porte Balaguer. Attention: entrées limitées.

_Autre rendez-vous incontournable de ce 28 février. Cette fois-ci au Théâtre du Réflexe, à Canohès, près de Perpignan. Tous les catalanophies sinon les catalanistes pourront y applaudir une pièce écrite et mise en scène par Michel Sargatal qui fait ses premières expériences de scène mais sait, depuis déjà quelque temps, ce qu'écrire veut dire. Enseignant, aujourd'hui rendu à la vie civile et à des loisirs plus autonomes et créatifs, il met son imagination, son verbe et les émotions que libèrent ses talents au service de réjouissances populaires et de saveurs linguistiques. Auteur, il a opté pour un style de comédie. Ce qui ne signifie pas qu'il déploie hors-sol de la réalité ou de la mémoire locale. Tout au contraire. Car Michel Sargatal a beaucoup de choses à nous dire. Et pour cela, de la même manière qu'un Lorca fit sa roulotte, lui l'Arlésien du Vallespir, répond présent en créant "El teatre del Galliner" ("Le Théâtre du Poulailler") pour monter sa première pièce "El mon vist de dalt" ("le monde vu d'en haut"), où il est question de l'épisode dramatique de "l'Aigat d'en 40" (les inondations de 1940) dans une trame de répliques et de tableaux de 9 personnages (deux femmes et sept hommes). A la fois espiègle, malicieux, désopilant mais aussi grave et émouvant. A juger sur place, Salle Claude Nougaro, 2 avenue de La Couloumine, Canohès.

_Au M.A.M. de Céret qui libère les oeuvres de Patrick des Gachons, on s'apprête à accueillir l'architecte et sculpteur Dani Caravan. Un retour sur la conception et l'élaboration du monument "Passages", qui depuis une vingtaine d'années rend hommage, à Port-Bou où il se suicida, à la mémoire du grand penseur européen Walter Benjamin. Du rétrospectif mais avec un focus sur une sélection de travaux plus récents. Le 14 mars 2015.

_Au M.A.M. de Collioure, Julien Descossy poursuit son "Ecran total" jusqu'au 15 mars 2015.

_Il y a sur Perpignan comme un retour aux Mythologues quotidiennes et un rebond de la Figuration narrative. D'un bout à l'autre d'une traversée de Perpignan, avec Bernard Rancillac à Artrial, place H. Rigaud (et aux portes du quartier Saint-Jacques) (Jusqu'au 28 mars), et Valerio Adami, àcentmètresducentredumonde. (Jusqu'au 5 avril)

_UTL. Un sigle, certes, mais ici c'est celui de Université du Temps Libre. Il en est existe dit-on un peu partout. Bon, mais le nombre ne galvaude nullement cette digne institution qui s'accroche aux valeurs intellectuelles. Tous azimuts y compris les valeurs... poétiques. Ah! Ah! Mais où ça? A l'UTL de Perpignan, voyons! C'est du moins ce que je lis sur le dépliant qui m'en est parvenu. J'y lis, en effet: Vendredi 13 mars  "Réflexion sur la poésie: le poème cristallisation d'une nébuleuse"...je me dis encore un canular mais le nom qui suit en annule le risque: Hubert Bouziges. Un auteur rare. Ami Jean Breton ( Les Hommes sans épaules, revue toujours vivante) de Pierre-André Benoit, de Pierre Chabert ("Un Octogénaire plantait"), de Fréderick Tristan...Il a peu écrit mais ses recueils (Saint-Germain des Prés) dit dans une langue malheureusement peu poétique tiennent la route: " Mille griffes une main" (1982), "La Bure et la dérive" (1993) et "Haute Caresse" (1996)...Enfant d'Alès installé depuis nombre d'années dans la capitale du Roussillon, il y a créé et animé dans les années 1990 un salon poétique sous le nom de "L'attitude" qui reçut, entre autres grands invités, le philosophe Jacques Rodier ("L'ordre du coeur"). Artisan de la langue et hostile à son dévergondage, il la conduit sur des sentiers silencieux et fleuris, sans artifices. Ascèse qui lui valut en 2003 le prix hexagonal de poésie du Printemps des poètes. Hubert Bouziges poète singulier et attachant. Poète recommandé, même si, c'est le trait que met en exergue l'invitation, il se présente comme "fiscaliste domaniste" (brr!brr!). La conférence sera donnée à la salle polyvalente Bolte, 77 rue Jean-Baptiste Lulli, le vendredi 13 mars, à 14 h 30.

_Le 26 mars, si vous êtes à Paris ou comptez-y être, faites un saut à la maison des Champs Élysées pour y fêter (vous êtes ami.e, des Arts n'est-ce pas?) la sortie d'un livre superbe (texte et iconographie) que le critique Jean-Louis Poitevin a consacré au sculpteur Nicolas Sanhes (cher, à grand nombre d'ente-nous) sous le titre "Une géométrie Incidente". Détail qui mérite d'être révélé: La préface de cet ouvrage d'art est signée par Benoit Decron, Conservateur en chef du Musée Soulages à Rodez. Rodez, ville natale de Nicolas Sanhes qui, mais s'en souvient-on du côté de la rue Foch et de la Source, fit sa formation à l'École des Beaux-Arts de Perpignan. Ce sera donc le 26 mars, de 18 h 30 à 21 h -et au-delà, sans doute. Vous voici prévenu.e.s. maison des Champs Élysées, 8 rue Jean Goujon 75008.

 

Le petit régisseur du temps qui s'envole.

xxx

 

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