Besoin de lui

Rêves brouillés, confiances brisées, espoirs

filant vers l'extinction,

dernier sursaut:

se jeter sur le lit

et s'esclaffer à l'envi.

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L'insomnie lui mordillait les orteils, l'un lui dit arrête et l'autre continue. Et c'est ainsi, cahin-caha, qu'il est arrivé jusqu'à l'heure des rouquines biscottes beurrées.

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Il était de l'insensé l'un des plus proches parents, toujours allègre, jamais en retard. Il aimait les rituels inversés, les fausses cérémonies, les chandelles qui, quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, brûlent par les deux bouts, et tous les petits coups qui tentent de saouler les navires échoués.

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Non, ne claque pas la porte au nez du mendiant surréaliste, c'est toi qui a besoin de lui!

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Mais si, pas la peine d'en découdre la-dessus, la crainte du ridicule est une forme d'auto-censure.

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Puisque l'histoire n'est qu'un récit parmi d'autres, elle peut donc se passer de tous les vérificateurs des faits et de tous les contrôleurs des poids et mesures des vérités que l'on y ose.

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Voyagez à l'intérieur d'un mot, un vieux mot de référence, est passionnant, instructif et réjouissant. Choisissez un mot très habituel, prosaïque, banal, par exemple le mot lavabo, cassez-le, comme le faisait votre ami Trenet avec sa sainte noix, et regardez, lisez, c'est un excitant itinéraire dont il ne faut sacrifier aucune étape pour gagner la substantifique moelle de son origine.Ainsi que l'écrit Daniel Brandy:

"Lavabo est tiré d'une prière récitée par le prêtre après l'offertoire -Lavabo inter innocentes manus meas-,

ce qui veut dire je laverai mes mains au milieu des innocents." (cf.Motamorphoses-L'histoire des mots, Casterman, 1986, p. 200)

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