Poussières d'actualité

Le concert "Canten Giné" du 25 avril dernier au Théâtre Municipal de Perpignan a été l'occasion de la réalisation d'un magnifique reportage par la jeune et talentueuse photographe Marta Huertas, spécialiste des événementiels. Pas moins de 33 photos que l'on peut découvrir sur http://www.martahuertas.com/concert. De quoi garder le meilleur souvenir des musiciens et chanteurs qui ont fait l'affiche de cette soirée transpyrénéenne. Bonobos, Andreu Valor, Dídac Rocher, Madretomasa, et Blues de Picolat. Autant de jeunes artistes séduits par la cité de Perpigan et le Domaine du Rombeau à Rivesaltes.

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Celine Llambrich et Júlia Tuarinyà, la très féminine équipe de la télévision "Pais català" du samedi 2 mai 2015 a permis de découvrir, sur la Costa Brava, une destination touristique, gastronomique et artistique animée, depuis six mois, par deux nord-catalans venus de Collioure. Il s'agit du "Celler de la Selva", dans le vieux village côtier de Selva de Mar. Ce "Celler", un lieu d'histoire, avec des empreintes de géants de l'art, comme Dalí et du bien vivre cultivé comme Carles Fages de Climent qui fut l'un des maîtres du lieu, fut présenté avec charme et précision par Christine Campadieu. Ici on n'entend pas rompre mais bien au contraire les liens conforter entre les deux côtés des Pyrénées. C'est ainsi que des créateurs du nord, comme le chanteur Pere Figuères ou le musicien Pascal Comelade s'y manifestent. Deux créateurs dont la musique n'est pas le seul point commun, puisque les deux pratiquent l'art plastique. Si on sait que Comelade le développe depuis déjà assez longtemps, il n'en est pas de même pour Figuères dont le reportage (tourné en partie à Bages) dévoile sa récente passion pour le travail des bouchons de liège qu'il métamorphose en figurines sur échasses ou en bas-reliefs. Des productions qu'il nomme "Kanyataps".

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Savez-vous s'il existe une comptabilité se rapportant à la dimension économique de la Fête du Livre et de la Rose, dont vos journaux aux approches du 23 avril sont si pleines de fierté? Non, je ne sais pas. Ni le nombre de roses vendues et données, ni le nombre de livres et autres objets littéraires vendus. Ni le nombre (ne serait-ce qu'approximatif) des participants. Oui, il est difficile d'avoir quelques données statistiques précises, et un portrait socio-économique fiable.

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La Nit de Sant Jordi serait-elle devenu, selon le mot d'un grincheux, le "caga tiÓ" du printemps nordcatalan? Nuit des bons prix, si tout le monde -concurrent ou pas ne gagne pas-on n'y est pas avare en récompenses. En tous genres, pour les petits et les plus grands. Il suffit qu'il y ait ici ou là une pointe de talent littéraire ou de bonne volonté journalistique, si ce n'est de l'enthousiasme universitaire. Et ça crache...  C'est ainsi que, pour la première depuis l'existence de cette tradition des prix (ce dernier 30 avril, il en a été célébré la XXVI ème édition),  le président de l'UPVD, Université de Perpignan Via Domitia, Fabrice Lorente, s'est vu attribuer des honorables espèces sonnantes et trébuchantes pour le soutien de son institution en faveur du succès d'un Programme dit MIRO. Un programme qui s'inscrit dans les "relations transfrontalières" et porte sur le développement du "tourisme culturel". Ce Prix est doté par l'UPE 66, l'Union pour les entreprises des Pyrénées-Orientales.

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Pour une fois qu'une télévision française a su présenter, depuis Ille sur Tet, avec science, amitié et implication la tradition des "castells" (pyramides humaines), nul ne va sans plaindre. D'autant qu'à son propos, il y a plus été question d'art, de solidarité, et de cohésion collective que de folklore ou d'exotisme. La référence aux contreforts des cathédrales médiévales était des plus agréable pour ce qui est donc, mettez-vous ça dans la tête, plus qu'un sport, plus qu'un jeu, une façon de s'essayer à la construction d'un monument qui s'appelle SOCIETE.

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