Ce que je veux dire

Alors, nos abeilles, vous allez les laisser vivre, ou pas?

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Les mots sont comme des poings et qui perd ses mots serre les poings.

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Il fallait le faire. Rien n'a été fait...c'est...aussi bien.

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La confiture est un concept parmi d'autres... plus coulant que beaucoup, je vous le concède.

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Ce qu'il u a de bien en temps de crise... encore...oh pardon de débats, c'est que les experts pullulent, et encombrent les portillons des Maisons d'Information des Autres (les MINAU). A bien les écouter, il le faut, et à les entendre tous -ce qui est souvent pénible leurs jactances n'étant jamais sur le même diapason- il n'y aurait pas de problèmes, mais de solutions et eux, les experts, ils en ont les poches pleines (tant de nuits blanches à les chercher!) sont les jaloux détenteurs (clés, secrets, trésors!) et se les envoient à la figure, ah! le beau langage, où au bout de deux passes d'armes tombent la litote et l'euphémisme pour tirer à découvert jouant de l'hyperbole et de la caricature. Les experts, en société, s'aiment, on le sait d'amour, de respect et de la volonté d'aider celles et ceux, vous, moi qui n'étant pas experts, les sollicitent, les réclames sur les balcons, les estrades, les fauteuils des Maisons d'Information de ces Autres (les MINAU) qui ne sommes pas nous, vous et moi. Mais une petite société, cathodique par exemple, vire vite à la foire d'empoigne et que si que non, et que patatras et que patapouf. Les experts ne sont pas là pour nous convaincre mais pour se désarçonner entre eux et pour sortir vainqueur de ce qui, dès le départ, est arbitré et excité comme une joute.

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Nulle conférence de haut vol ne faisant appel à moi, je reste, attristé, dans mont pigeonnier du sud-ouest.

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Tout le monde n'a pas le génie de Jacques Brel et l'on attendra encore longtemps ma blague à mille temps.

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En matière de rétroviseur, il est utile de savoir si l'on parle du rétroviseur d'une voiture à l'arrêt, ou d'une voiture qui roule. Vous voyez ce que je veux dire?

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Les Vieux n'ont pas trop de temps à perdre, laissez-les partir à la patinoire.

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Qui n'est pas extralucide ne peut percevoir les étincelles des matins nouveaux que l'on nous forge.

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Il y a des journaux qui sont comme les anciens moulins à café et qui savent moudre, avec du style, le grain du quotidien.  Mais, sans trop se demander, si pour, la santé de leurs lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, il ne conviendrait pas de séparer le bon grain de l'ivraie. Il y a des journaux aussi, où la paresse siège à la cave comme au grenier, et à tous le étages,  et, plutôt que d'aller au turf (qui n'est pas ici un terme de golf mais des chasse), on se contente, au mieux, du commentaire du commentaire servi chaud (n'y a t il pas des agences de renseignements... mille excuses, je voulais dire d'information, et au pire, c'est servi en réchauffé, c'est du sous-commentaire tiède, de commentaire d'un commentaire (il existe, reconnaissons-le, des maîtres du rewriting, docteurs ès caviardage).

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Toujours pas linked, tonton? T'auras-tout loupé du be-bop au hip-hop. Hhippopotamesque loupé ! A bientôt, tonton

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Être libre, n'est-ce pas partager son temps (notre autre pain quotidien) avec qui l'on veut. En cet instant, je me trouve en compagnie de Rutebeuf, plus qu'un pote presqu'un frère (nous fîmes connaissance chez "Lagarde et Michard", il y a sept décennies). J'aime à le revoir pour parler de notre XIII° siècle et, d'un "Dit" ou l'autre de son crû. Ce n'est pas par hasard s'il jouait avec son nom: ce Rutebeuf qu'il décortiquait en "Rude" et "Boeuf". Voici ce qu'à l'instant, il me dit, mi-biblique mi-Alévêque. Je transcris: "La queue du cheval défend la bête tout entière; c'est le plus vil des membres, mais la mouche la redoute. Nous ressemblons à la taupe qui chemine sous les mottes de terre: nous avons des yeux, et pourtant nous ne voyons pas". J'arrête ici, car il m'a souvent prié, s'il m'arrive de le citer, de me montrer discret et de ne jamais le faire plus vrai qu'il n'est. Oui, tu peux me recommander mais à condition d'éviter "Papelart et beguin/Ont le siècle honni" -cela dit dans sa novlangue qui tant nous fait marri, en notre temps méga populeux-jargonneux- dont la version française up-to-date est: "Bigots et dévots/ont déshonoré le monde". (La citation est extraite de:  Le Dit des cordeliers, XX (Rutebeuf- Poèmes de l'infortune et autres poèmes, Edition de Jean Dufournet, nrf, Poésie/ Gallimard, 1986).

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J'ai la nostalgie des philosophes à barbe. Le dernier qui est particulièrement cher à mon souvenir c'est Gaston Bachelard, le bel homme champenois, marieur de rêveries et de sciences. Bienfaiteur de l'écologie sensible? 

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