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Met Barran
27 juin 2015

Nathalie Vivès-Detraz et...Joël Le Stum

En matière d'expos et de concerts en été en certains lieux on aurait tendance à crier ça suffit ah! non pas encore! trop c'est trop, impossible de maîtrise et de me retourner, le temps me manque et je n'ai plus les jambes à courir aux quatre points cardinaux et aux six point de l'hexagone, on aurait tendance - l'indifférence, le farniente, cette paresse qui incline à la sieste de longue durée- mais non un excès de bien, un abus de musique et d'art n'a jamais fait de mal à personne. Donc, souffrez que je vous annonce deux nouvelles expositions d'arts plastiques. 

La première sera dans la ville-étape de Le Boulou. Cité que connut -et où il batifola- avant que la tramontane ne l'en ait chassé, l'écrivain russe Wladimir Nobokov (1899-1977), qui alors- nous sommes en 1929- préférait encore chasser les papillons que trousser littérairement une lolita. Cité  avant lui connue par le voyageur anglais Henri Swinburne (1725-1798). Ce dernier aurait déjeûné (sans doute) le 25 octobre 1775, à l'auberge "Au Dauphin" qu'il nota comme "Passable" sans nous indiquer le menu "Cette circonstance rendit notre voyage (depuis Perpignan) très désagréable dès qu'il fut nuit, et fut cause que nous arrivâmes très tard au Boulou, petit village situé près des montagnes qui séparent le Roussillon de la Catalogne. Nous n'y trouvâmes qu'une bien médiocre auberge: mais au moyen des lits, du cuisinier, et des provisions dont nous nous étions pourvus, nous soupâmes et dormîmes très bien dans notre petite chaumière. (...) A peu de distance de l'auberge nous passâmes le Tech, torrent fort large, et qui devient dangereux après les pluies. Il avoit été si gonflé par les dernières inondations, qu'il avoit causé un grand dommage à tout ce pays." (cf Lettre II, de San-Salony, le 27 octobre 1775).

Le Boulou, donc compte depuis un certain temps et avec beaucoup de réussite un espace des arts, dit les raccourcis ne facilitent-ils pas la communication EDA. Son presse-book en est étoffé et fort éloquent. Espace ouvert aux différentes formes d'art est aussi ouvert aux talents d'outre-Corbières. Et la belle Aude, comme l'on savait dire jadis, sans rougir et baisser les yeux, fournit de attachants créateurs. Cela se vérifie une fois encore avec l'invité de juillet la lézignanaise  NATHALIE VIVES-DETRAZ.  Peintre dans l'âme et jusqu'au bout des doigts, sachant faire son miel ce tout ce qui a pu configurer ou secouer l'art dit contemporain, un oeil porté sur le formel, un autre sur l'informel, ne négligeant ni l'expressif ni le réflexion. Résultat: des tableaux, qui nous parlent, par leur facture et leur prégnance, leur prospection de l'imaginaire.

Le vernissage de cette exposition aura lieu le 3 juillet à 18 h 30. L'exposition durera jusqu'au Ier août 2015. EDA, rue des écoles.

La deuxième annonce est perpignanaise. La capitale départementale (ce qu'elle est de fait, même si chacun ne veut pas en avoir conscience) n'est pas en reste, et en public ou en privé, on hisse fanion et accroche sur les cimaises, que l'on en pince pour la communale, ou la départementale, ou même la régionale. On le sait, il existe à Perpignan, une "Maison de la Catalanité" -un fort joli lieu, dans un édifice au dos de la cathédrale St Jean, qui fut longtemps le siège de la mémoire collective (puisqu'il abritait les archives départementales, vious souvient-il, mamie, de Jan-Gabriel Gigot?), puis du C.A.U.E. et des sympathiques Michèle Orliac et Hubert Canonge ("yes, I record!). Aujourd'hui, la gent qui taquine, vit, ou cherche à vivre d'une pratique artistique, est fière d'y trouver un sol ou socler ses sculptures et des murs ou accrocher ses tableaux, ou montrer que l'art in situ, celui de l'installation et de la communication ne sont pas étrangers et farouches. Sise place Joseph Sébastien Pons (la figure majeure, insuffisamment explicitée sur le lieu, des lettres d'expression catalane),elle s'apprête à accueillir sous le titre "Mon alter ego", des peintures et des dessins de JEAN LE STUM. Un artiste de  la région qui n'en est pas à son premier coup de...maître et qui a de son art une haute conscience et dont les admirateurs n'ont jamais faibli dans la fidélité qu'ils lui portent.

Le vernissage de cette exposition aura lieu le jeudi 16 juillet à 18 h 30. L'exposition durera  jusqu'au 21 août 2015

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