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Met Barran
6 juillet 2015

De ma bicoque

On me dit que le pays de Périclés a bien tenu et que Homère a repris son calame.

Les ailes des moulins obéissent aux vents mais elles ne braient pas comme les ânes autour des norias.

Lorsque j'ai pris sa main, comment pouvais-me doute que j'allais la retenir en gage?

On cultive un jardin, on entretien un cimetière. On restaure un château, on démolit une bicoque.

Souvent un bain de boue réconforte plus qu'un bain de foule.

Il est des toutes petites bêtes qui gagnent à être connues, d'autres pas.

Du sable au verre, il n'y a qu'un pas à franchir, celui de l'alchimie, de l'art.

Je ne me rappelle plus le nom de la boutique, mais il me souvient parfaitement qu'on y louait à la semaine et au trimestre des habits de héros en tous genres, à très bas prix.

Il y a différentes manières d'aimer un arbre. Une seule pour le saigner.

On dresse bien des chevaux sauvages, alors pourquoi pas des pierres sauvages que nous appellerions des stèles.

Non la mouette ne jalouse pas l'albatros.

Le paon préfère cohabiter avec le mouton plutôt qu'avec le coq, envieux de toute éternité de basse-cour de ses plumes grandioses.

Il est des idées qui vous forcent à les mettre aux fers de la langue pour qu'elles vous tiennent parole. C'est éprouvant et vexant.

Amour appétit insatiable, par delà les matins, par delà les butins...

Néné, l'enfant du port de plaisance.

xxxx

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