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Met Barran
8 août 2015

A l'abri des hommages

Je n'attends pas qu'il pleuve pour compter les gouttes.

Il est plus aisé à un bon romancier de se déguiser en psychiatre qu'à un psychiatre de se convertir en bon romancier. Je n'en sais rien, c'est ce qui se sifflote autour de moi.

Il y a trop de gens que j'aime et qui ne le savent pas. Il temps, n'est-ce pas, que je me démasque et les rejoigne dans leur halo de lumière pour une danse de couple ou une farandole de fin de fête.

Il est des jours, t'as beau bêcher des heures et des heures, la terre que tu retournes ne t'offre même pas un couple de vers.

Une figue piétinée est perdue pour la confiture.

Le mauvais écrivain, me disait un bon, se met pour toujours à l'abri des hommages.

S'ébrouer dans les mers des misérables, le parangon des indélicatesses.

Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras...A qui le dis-tu!

Il n'est pas certain que derrière ce lourd rideau noir, l'arc-en-ciel ait commencé à mettre son habit de lumières, le plus beau des non toréadors de la planète.

Crois-tu qu'il pourrait y avoir des bourgeons, s'il n'y avait pas de racines?

Est-ce de ma faute, si j'ai des senteurs de luzerne mouillée toujours plaquées dans mes fosses nasales?

Des questions, encore des questions, toujours des questions, tu ne penses pas qu'il commence à être temps que tu te dépoitrailles pour oser des réponses?- Encore, une question!

Toute souris qui chicote est une souris malmenée. Exploitez là, mais avec des câlins.

Les souvenirs sont autant de spots qui éclairent des instants du passé, on les chérit et puis... on appréhende leur définitive extinction.

Il y a toujours un mot de trop qui peut gâcher la phrase. Tu l'aperçois, tu te précipites sur lui, tu le vires en lui bottant les fesses et...tu te relis et tu te dis mais...il me manque un mot et tu regrettes, à chaudes larmes, de l'avoir viré. Lui, ne reviendrait pas, même s'il le rattrapait et l'implorait à genoux. Il comprit qu'il avait, en vain, fait un sacrifice. La phrase ne verra pas le jour.

Une succession de lettres ne fait pas un mot, une parole... Dans ta langue, peut-être, mais pourquoi ne vas-tu pas voir ailleurs.

On ne peut se laisser inviter tous les soirs aux soupers des chimères.

Avec tes mots poignards tu pourrais écrire des livres saignants. A quoi bon puisque l'édition se meurt!

Pourquoi courir après la célébrité? Si elle ne veut pas se déranger pour venir t'auréoler qu'elle reste chez elle?

Quand dans l'obscurité point une petite lueur surtout retiens ton souffle, ne fais pas d'imprudence!

On disait qu'il avait"bon coeur" et il tint à le démentir "J'ai bon coeur, oui et alors pourquoi voudriez vous que je le partage avec vous." Ce cynisme déclencha une tempête dans la presse des rigoles et des fossés.

Il sortit de ses gonds. La porte s'écroula. Je passais par-là . Je remis la pauvre porte à sa place. Il me tendit la main.

Son grand père vendait des chaussettes sur la place du village et lui des schémas narratifs sur le web.

Il ne serait que justice que le monde des forêts réclame à l'Imprimerie, via les archives, les bibliothèques et les librairies, tout ou partie de ce qu'elle lui a pris.

xxx

 

 

 

 

 

 

 

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