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Met Barran
3 octobre 2015

le Monde t'attend

Au nom de la liberté d'expression conchions! Exécrable principe!

Il y a des acrobates sans filet et des artistes sans public, or les filets protègent et les publics rassurent.

Qu'est-ce que j'apprends, tu n'as pas encore écrit une ligne sur ta mère, ton enfance, ton chat...mais, presse-toi donc, le Monde t'attend!

La modération est l'un de nos concepts les plus relatifs auquel nous devrions bien nous accrocher.

Il voulut contredire la sagesse ancienne. Il regarda autour de lui comme s'il lançait un défi. Il mit sa charrue devant ses boeufs pour voir. Et il vit et...entendit une pluie de rires autour de lui. La charrue pourtant était du dernier design et les trois boeufs nourris dans les plus verts pâturages.

 On compte (et le nombre final n'est pas encore connu) plus d'écrivains que de prix littéraires, ce qui explique qu'il y ait autant d'écrivains pauvres, ou malheureux.

Tensions et frictions de cordes de violon

Une société démocratique qui n'instille ou ne garantit pas la décence civile a les biceps mous.

Le téléphone sonne. Une fois, deux fois, trois fois. Je décroche et elle me dit j'entends les champignons pousser. Je regarde mon calendrier, c'est un samedi 3 octobre.

Si tu veux apprendre à tailler des costards choisis bien tes maîtres, car les petites mains et les bouts d'étoffes pullulent.

Les arrières-grands-pères (et mères) inventèrent les lumières. Les grands-pères (et mères) les mirent en fête. Les pères (et mères) maintinrent l'éclairage. Les fils (et les filles) commencèrent à douter de ses bienfaits et engagèrent la grande extinction. Leurs fils (et filles), leurs petit-fils (et filles), leurs arrière petit-fils (et filles) sont-ils  condamnés aux ténèbres et, d'obscurité las, obligés de rallumer les feux de camp. 

La confusion ne sied pas à la clairvoyance.

La réponse étant dans la question je ne vois pas l'intérêt de la poser.

Le plaisir de certains est de vous barbouiller avec des mots d'un autre temps. Ainsi peuvent-ils exhiber une part de leur archaïcité!

Parfois nous nous dédouanons en arguant que le destin nous a joué un tour.

Ce n'est pas parce que l'on vit dans un petit coin d'hexagone qu'il n'y existe pas une lutte pointue pour s'assurer un leadership local, agricole ou touristique, intellectuel ou politique, etc...

Il est des producteurs de combats de coqs qui en rêvent: "BHL against HONFRAY"

Le mot oxymore qui a eu son temps de parade pique à présent du nez.

Manger du raisin, à bon escient et sans alcooltest.

J'écris, cela m'arrive les jours où je me sens plus révolutionnaire que conservateur, des slogans publicitaires pour des produits qui n'existent pas et sans doute inimaginables par nos contemporains.

A la question de Michel Schneider "Pourquoi écrivez-vous", le romancier péruvien Mario Vargas Llosa, Prix Nobel de Littéraure, répondait -dans  l'hebdomadaire Le Point du jeudi 28 mai 2015- "Parce que je ne suis pas heureux". C'était la dernière question de l'entretien. Tout récemment dans "Boomerang", émission matinale de France Inter animée par Augustin Trappenard, le romancier français Jean d'Ormesson, de l'Académie Française, concluais son interview par ces mots: "Je ne méprise pas mes lecteurs mais ce n'est pas pour eux que j'écris". Voilà deux formes, respectables" de sincérité.

xxx

 

 

 

 

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