Le "CORK ART" est-il roussillonnais?

Des gens déplaisants, on en rencontre partout. Acariâtres, jaloux, mesquins et méprisants. Il suffit que l'un d'entre eux dise vous avez-vu en matière de l'art du liège, les catalans sont premiers...et aussitôt une volée de bois vert s'abat sur l'échine du pauvre crieur public de la paroisse. A croire que l'art du liège n'est pas un art, ou qu'il n'est pas encore montré dans la 40 ème avenue. L'échine endolorie, le crieur public, se redresse. Il ne comprend pas. Il reprend tous ses esprits, certains d'entre avaient fui sous les coups injustifiés. Bien sûr que les catalans sont premiers...Pourquoi leur en vouloir et leur faire payer? Peut-on reprocher à un pays d'être en certaines contrées couvert de chênes-lièges? D'en avoir fait une industrie? D'avoir poussé le bouchon du progrès là où il semblait le plus légitime et aisé de le pousser, jusque dans un goulot d'une bouteille de vin, de champagne s'il vous plaît...et que ça saute! Toute industrie qui se respecte a un frère -grand ou cadet- qui s'appelle artisanat ou art. Les plus sincères disent... art, et ne craignent pas les foudres des arbitres des élégances. Mais ces gens déplaisants, on en rencontre c'est vrai partout, acariâtres, jaloux, mesquins et méprisants les montrent du doigt, les repoussent sur les marges de leur grand livre d'histoire, et s'indigneraient de les rencontrer an apostille ou note en bas d'une page. Cachez ce liège que je ne saurais voir? Donnez-moi, vite, une bonne toile, donnez-moi, le temps presse, du bon marbre, donnez-moi, je vous prie, une belle signature et, là, oui, là, je vous dirai "bravo!". J'acquiesce et je prends. Ce n'est pas un fétu, ou un faitout de liège! Ma collection, je vous l'assure et vous la montrerait, est riche, l'une des plus uniques de la région, et, sachez-le je ne m'attarde qu'à ce qui vaut net non à ce qui me touche. Alors...excusez-moi, cher crieur public, mais que voudriez vous que je fisse de tous nces hommes du liège, de ces catalans, je ne sens pas l'obligation de les doter d'un C majuscule, ces catalans que vous dites premiers dans l'art du liège...et dont le nom est ignoré au-delà des murs du presbytère ecclesial et désolé? Oui, oui... et ces gens déplaisants que l'on rencontre partout, acariâtres, jaloux, mesquins et méprisants ne peuvent rien  (zéro de rien et rien de zéro) changer à cette réalité vive que, entre Albères et Corbières (consultez google-earth si vous avez de la difficulté à repérer) des artistes ont oeuvré et oeuvrent pour l'inclusion de deux concepts dans l'histoire de l'art contemporain- car, l'art dit contemporain, l'est bel et bien, et il l'est aussi avec quelques catalans, ne fatiguons pas nos lecteurs, celui de "Patots" offert par Claude Massé (1934) dans les années 1980, et celui de "Kanyataps", lui, dans les années 2010 par Pere Figueres (1950). Qu'on le veuille ou non du côté des gens déplaisants, acariâtres, jaloux et méprisants, ces deux artistes sont des bienfaiteurs de ce que les anglo-saxons nommement "The Cork Art" -que les Catalans traduisent par " l'Art del suro", ou "del Ciure" - si l'on ne veut pas irriter le vieux "gall" roussillonnais.

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