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Met Barran
7 novembre 2016

L'UNIVERSITE accueille peintre ARTUR HERAS

Il n'y a que l'art qui soit susceptible d'ouvrir des chemins à de nouvelles cultures parce que explorateurs de nouveaux horizons s'il convient que son existence est de ruer dans les brancards des codes et canons des héritages et des mimétismes de quelque mecque que ce soit et de s'ensauvager comme punk et iroquois. C'est là sans doute me direz-vous une bravade à l'ancienne, recouverte de plusieurs couches de suie, un précepte dans lequel s'empêtrent dans de la poix quelques tenants du titre, césarisés de naguère ou jadis. Il n'empêche que tout n'est pas art même si chacune et chacun ont légitimité à vouloir s'en revendiquer et si leur droit à y prétendre est de longue date établi et ne souffre d'aucune contestation, quelque soit l'outil (voire la machine) que l'artiste prend en main et le matériau qu'il transforme. Mais, il n'est guère d'art qui ne s'origine et ne se nourrisse de culture, que l'on invoque l'instinct ou convoque le mental pour se lancer, y voir et avancer (au sens de se déployer, de s'épanouir, et pas forcément d'accumuler des royalties). De la culture il en faut peu ou prou, non pas une culture de croyance mais une culture qui interroge, brocarde, ruine la croyance. Une culture...critique, mais au sens où critique n'a aucune parenté avec démolition (systématique) d'un projet, d'un travail, d'une ambition. L'art s'apprend, sans doute mais bien fol qui en avancera la ou les recettes, il est certes des pédagogies crâneuses et des pédagogues qui ne démordent pas d'être dans le bon, le beau et le vrai. Peut-être, peut-être, mais ... risqué. Les théories auxquelles s'aliment ent ces pédagogies ont une durée de vie limitée, même pour les plus solides portant les sceaux des maîtres les plus respectables et cités, comme ils l'ont mérité, dans les livres d'histoire. Les théories qui furent d'avant-garde et novatrices finissent par perdre la face et se dessécher devant de nouvelles théories et de nouveaux pédagogues s'affichant dans des costumes et des langages bien différents de ceux des générations antérieures. Épouser la mode c'est prendre un engagement pour la... ringardise...Si l'art ne s'apprend pas, fort heureusement, il se prête à l'observation et à la compréhension (pardonnez que nous  excluions ici la collection et la capitalisation marchandes), et à ce plaisir et à cette élévation (de société) chacun et chacune devrait pouvoir être convié. En particulier, lorsqu'une exposition d'un artiste vivant en fournit l'aubaine. Aubaine triple d'un voir "en direct" (et non en diaporama ou vidéo),  d'un dialogue direct ou indirect (non d'un commandement ou d'une ordonnance) avec le maître invité -ou qui invite-, aubaine enfin d'un controverse, laquelle, au-delà des explications et des bonheurs que l'artiste apporte et dispense, ajoute des éclairages divers, partiels ou globaux, multipliant les charmes de la compréhension du travail d'un artiste affirmant une personnalité singulière.  L'Université Via Domitia de Perpignan, grâce à Francesca Caruana, plasticienne et théoricienne de l'art, propose le mercredi 9 novembre à partir de 18 h à la Bibliothèque Universitaire Droit-Lettres (laquelle avait été "baptisée'" Fernand Braudel) une semblable rencontre privilégiée, nommée QUESTION D'ART avec le peintre et dessinateur valencien Artur Héras dont le centre d'art contemporain àcentmètresducentredumonde donne à voir actuellement un nombre très conséquent de pièces (certaines gigantesques). Exposition  doublée à la Bibliothèque Universitaire avec une sélection de tableaux jusqu'au 30 novembre. Artur Héras, l'exemple même d'un peintre  international, témoin de son temps et de l'évolution du langage et de l'iconographie plastique!

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