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Met Barran
19 novembre 2016

Notre démocratie

Il fallait bien que je vous le dise: un postillon n'a jamais été un petit employé des postes. (Hashtag Atchoum)

Dès que tu vois un cor qui se pointe pour se loger à ton pied, vite appelle le coach des orteils.

Difficile, ce prochain semestre, d'éviter de voir à nos balcons médiatiques un grand casting d'incontinents de la promesse.

Après son bilan santé, il n'avait plus le choix, cracher des paquets de plaisanteries en tous genres plutôt que cracher ses poumons habités par le bon, le brun, le mentholé et... la salope avec ou sans filtre .

A l'époque des véritables sorciers, il suffisait d'un tour de main pour que la société qui, tout à coup, se trouvait dans la mouise, s'en sorte. Ce n'est pas le cas de nos jours, où d'élection en élection -quoi qu'ils disent- on s'enlise. 

Comment résister au bonheur visuel d'un sol de jardin jonché de feuilles aux tons d'automne finissant.

Il y a du carnassier chez ce grand journaliste à voir la jouissance avec laquelle il se jette sur le dernier perdreau de l'année.

Je me suis vite aperçu que le petit tatouage qu'elle portait sur l'épaule droite ne m'était pas destiné, ni comme appel ni comme écho, mais pourquoi me serais-je interdit d'y déposer deux ou trois braises du feu qu'elle avait attisé en moi. (Ah! Si Corneille avait lu ça!) 

Roses Roses. Roses. Roses blanches et roses rouges. Roses bleues et roses noires. Roses Roses. Roses. Roses qui n'en sont pas. Roses par les épines. Roses qui se cachent et roses éteintes. Roses qui vont par deux ou par quatre. Roses aux pétales de chair, roses papier, roses métal, roses bois. Roses je ne vous aime plus. Mon nez ne vous reconnaît pas. Mes lèvres vous répudient. Mon oreille vous rejette. Ma boutonnière vous honnit. Roses Roses. Roses. Roses des champs ou... roses des pots. Je ne vous aime pas...même déguisées en Rrose Sélavy. Adieu... boutons de rose, du rosier de Ma Rose ou de Mme Husson. Rose qui pousse , rose qui s'épanouit, rose effeuillée, rose flétrie, rose fanée: je ne vous aime plus. Roses Roses. Roses. Aujourd'hui, moi ce que je préfère, ce sont les oeillets de Joseph Beuys.

Le n'importe quoi ne fait pas un programme et le n'importe comment ne fait pas une gestion. Répétez-vous le, oh! prétendus maçons vaillants de notre démocratie.

Il n'est pas de livre du physicien Etienne Klein, ce grand vulgarisateur, qui ne fasse un utile ménage dans nos méninges. "Le pays qu'habitait Albert Einstein" est son dernier, paru à Actes-Sud. N'autorisons pas nos neurones à se rouler trop longtemps les pouces aux creux de nos crânes. 

On avait mis une nappe toute blanche pour la tablée des nouveaux histrions du roman national.  

Ce n'est pas parce que le numérique ouvre la fenêtre à la parole de tous et pour tous qu'il n'y a plus de gens assignés au poteau du silence.

La fête connaît en principe deux temps. Le temps de la préparer et le temps de la faire.  Le temps de la dépense et le temps de la consommation. 

De la compassion (pincement au coeur) à l'entraide (main dans la main) combien d'heures, de jours, d'années d'hésitation?

De nos jours on crache plus de venin à l'encombre d'une idole ou d'une icône qui nous trahit que d'un être qui nous fut cher et nous claque, tout à coup, la porte au nez.

 Le champagne ou le mousseux de la contrée n'aura pas le même goût selon que vous êtes un gagnant ou un perdant.

A force de tourner en rond on devient hélice et on fait l'hélicoptère. C'est du moins ce que l'on m'a appris au Club de Lévitation de mon Centre de Vacances.

Les chauffards qui en incendient d'autres ne sont pas plus créatifs en injures que les charretiers des printemps de leurs arrière-grands-pères. Ce constat d'éminent lexicographe jurologue en vaut bien d'autres, alors, s'il vous plaît, ne vous esclaffez pas.La lucidité a deux faces. L'une porte à la révolte. L'autre au laissez-faire.

xxx

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