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Met Barran
28 novembre 2016

Retraite-rançon

Ignorante du peuple, l'élite n'est plus l'élite. Au peuple de revoir et refaire sa copie. L'intellectualité est dans ses mains.

La courtoisie, mais si, ça existe. Il suffit de prêter l'ouïe. Ainsi François Fillon, sur les charbons ardents de la victoire, n'a pas lâché le classique "J'ai gagné", mais "La victoire me revient". Nous ne nous comparons pas le coefficient d'arrogance non usurpée au demeurant des deux formulations, nous constatons seulement l'usage inhabituel de l'expression "La victoire me revient", qui relève bien davantage de la "sportivité" que de la "bellicosité". 

A l'approche de l'hiver les pleurs d'une défaite sont plus chauds qu'au printemps.

Il avait pris plaisir à s'exprimer en public, peu importait s'il disait vrai ou pas, ou s'il visait juste ou pas, ou s'il convainquait ou pas, il parlait émerveillé de sa voix qui enchantait ses oreilles. Il adorait parler pour s'écouter qu'il dise vrai ou pas, ou qu'il vise juste ou, ou qu'il convainque ou pas. 

Avec le renfort des tanks des brigades des sondages comme pouvais-je imaginer que je serais battu, et être battu, chers amis connus et connus, mes fidèles ou mes traîtres sinon indifférents, et bien oui...je vous l'assure et le confirme...aïe...aïe...aïe, croyez-moi, ça fait mal.

Hallucination, peut-être. Paul et Albert. Le garçon au gilet rouge. L'homme qui marche. Cézanne (1839-1906). Giacometti (1901-1966). Hallucination, bien entendu, de notre époque strictement "street art".

Ne pas confondre Fillon avec Villon malgré leur voisinage phonique et un identique prénom: François. Ce François Villon, lui aussi, est d'une certaine actualité. Une actualité qui confirme qu'un gars du XV° siècle peut être adopté par notre siècle et une actualité qui se confirme et s'amplifie avec la sortie de la passionnante biographie qui lui est consacrée par Sophie Cassagnes-Brouquet, sous cet heureux titre " De moi, pauvre, je veux parler". On a bien sûr toute liberté de préférer le regard et les mots de Villon à ceux de Fillon.

Si on gagnait tous les jours, on ne dessaoulerait jamais.

N'infligez pas à ce lecteur qui souffre de lourdeurs d'estomac vos lourdeurs de style, cela ne se fait pas, surtout en sachant que le beau style facilite la digestion et prévient l'ulcère. Peut-être...mais comment pouvais-je savoir que "ce" lecteur souffrait de lourdeurs d'estomac?

Dans révolution, demandes-toi, si la part des solutions n'est pas moindre que la part des rêves.

Les philosophes et les poètes n'existent que pour fournir des pièces de secours aux beaux-parleurs en panne sur leurs bécanes. 

"Plus grand le vainqueur, plus nette la défaite". C'est ce que j'ai trouvé dans un courriel. Une erreur!

Mon anarchisme digital me contredisant et contrariant de plus en plus, je me suis vu obligé de réapprendre, merci bon clavier, à réécrire le nom de MAX STIRNER. Non, ce n'est pas le nom dun caramel?

Je me suis quelquefois demandé de quoi auraient pu parler, assis autour de la même table avec un carafon d'eau minérale devant eux, Donation, le marquis de Sade et Léopold de Sacher-Masoch. Quelquefois je me suis répondu, assez sèchement, mais "de la pluie et du beau temps, bon sang!"

On me reproche de ne pas m'engager et je réponds: "J'adore les décatis avec la mèche blonde postiche". Alors on me dit "Que voulez-vous dire?" Vous savez maintenant pourquoi je ne m'engage pas. Ne doivent s'engager que celles et ceux qui savent se faire comprendre pour être...flattés et suivis comme l'on dit "hasta la victoria".

Évadé d'un divan lacanien, il avait eu ce "raisonnement" qui n'avait pas plu au Maître, "dans le mot "roman", j'entends le rot que toute maman, espère sortir, de la bouche de son bébé, après la tétée."

L'un de ses regrets ne pas être resté plus longtemps dans ma société secrète pour avoir pu en percer tous les coffres-forts et vivre, le reste de son temps, en retraite-rançon.

Surtout ne pas faire la confusion que font de nos jours certains esprits échauffés entre "vieux jetons" et "jetons les vieux".

 Apprendre l'histoire aux enfants avec la précaution de ne pas les enfermer dans un carcan, c'est un défi suprapédogique lancé à la science aussi bien qu'à l'art.

Il est des personnes, assez mal élevées, qui vous réclament des explications sur la moindre des choses que vous avancez, comme si vous leur deviez six mois d'arriérés de loyer.

Plutôt que de vous tartiner une nécro Fidel Castro (1926-2016), je vous invite à cliquer sur José Marti (1853-1895), un autre cubain.

Il écrivait pour ne pas perdre ses langues et parce que, disait-il en haussant la voix, je me fais de plus en plus dur d'oreille.

Non, ça n'a rien à voir avec ce qui est annoncé, mais devrais-je être interdit du plaisir de vous voir leurré, cher visiteur?

xxx

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Met Barran
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