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Met Barran
23 juin 2017

Déjà sur nos côtes

Je vous le livre comme je l'ai entendu, ou lu, ou comme on me l'a rapporté à moins que je ne l'ai tout simplement inventé pour plaire à Claire qui en est fan et n'en dort plus depuis qu'elle sait qu'Il existe. "Le XXI° siècle commence tout juste avec Em.Ma."

Bienheureux celles et ceux qui sont allergiques aux arènes politiques et qui n'y affrontent aucun de ces picadors et matadors qui y brossent leurs habits (dits) de lumière. 

C'est avec plaisir que j'ai suivi la finale du championnat féminin "mano a mano" (individuel) de pétanque. Elle se jouait en terrain belge et opposait une cambodgienne a une tunisienne. J'ai suivi tout le suspense de la partie. Les jeunes femmes étaient si belles dans leur engagement, leur concentration, leur expertise du terrain et des distances...au petit, au cochonnet... J'ai compris la soudaine exaltation joyeuse de la gagnante (la première asiatique championne du monde). J'ai partagé le dépit aux larmes de la digne partenaire méditerranéenne battue. Merci à la télévision et au journal L'Equipe qui ne jettent pas les sports boules aux oubliettes.

Il existe deux façons de nier. Ou tu le dis ou tu ne le dis pas. C'est ou une logorrhée de non, no, nein, niet1...  ou un mutisme de carpe (appris au bord d'un lac canadien ou  bohémien. 

1 ou hapana (en swahili)

La chose est prouvée: un simplement claquement de porte peut nous faire passer du rêve au cauchemar. La chose est également prouvée: depuis l'apparition de la clef magnétique, il n'existe pratiquement plus de claquements de portes.

De quel parti êtes-vous? Je sais les partis vont à vau-l'eau , mais j'ai besoin de savoir qui vous êtes et ce que vous espérez? -Je vous le dis à vous mais n'en faites la confidence à personne, moi, Madame, moi, Monsieur, je suis pour une société décente. Non, Monsieur, non, Madame, société décente n'est pas une expression grossière. Voilà, c'est un cabanon de cette société décente que je veux habiter et peindre avec des couleurs qui fondent pas au soleil comme les promesses pré-électorales de nos architectes d'avenir en tous genres.

C'est une vieille habitude. Quand vient la saison chaude qu'en certaines langues on appelle été, m'avait-on dit gamin, je relis le Songe d'une nuit d'été pour me rafraîchir en une eau shakespearienne.

Depuis que ce ne sont plus les mêmes livrées qui battent le pavé, on circule mieux dans nos rues et on crâne moins sur nos écrans. La voix du correspondant qui nous l'apprend ne s'étrangle même pas. 

Souvent ce que l'on nous propose comme une bataille d'idées est au mieux une bataille de polochons auxquels on n'a pas osé remplacés  les plumes par des piquants.

Il parlait d'un autre temps, de ce temps oublié où de la bouche des sages ne coulait que du miel, de ce miel dont nous les plébéiens, les manants, ceux du lumpen-proletariat, nous endimanchions nos tartines. Il parlait, c'était clair, d'un autre temps. Et, d'ailleurs, il baissa la tête et l'enfouit dans le creux de ses mains. 

Je dois -certainement- au poète Léon Felipe (1884-1968) d'avoir pris conscience qu'un ver (lui dit "gusano") et un serpent (lui dit "serpiente") ne rampent pas de la même manière sur terre. Ramper, n'est-ce pas une autre façon de marcher? 

On nous annonce dans les prochains jours une marée de tenants de la philosophie des pieds dans l'eau et sous le parasol. On se pressa déjà sur nos côtes.

Etre, dans ses pensées, le plus superficiel et léger qu'il soit possible pour qu'au moindre zéphyr, à la plus menue des brises, tout se disperse et disparaisse; qu'il n'en demeure trace. 

xxxx

 

 

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