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Met Barran
22 août 2017

Cinq notes sur de F. de Fossa, dont une musicale.

1) Amour paroxystique...d'un frère pour sa soeur

"Adieu je t'aimerai jusqu'à mon dernier soupir: combien je me trouverois heureux si je pouvois l'exhaler pour toi." (Lettre de Cadiz 19  9bre 1805).  C'est François de Fossa qui s'exprime ainsi dans une lettre à sa soeur Thérèse Fossa, épouse Campagne et vivant à Perpignan.

2 Inébranlable en ses convictions. Certes entre ce que l'on dit et fait, il peut y avoir une nuance, mais pourquoi douter de François de Fossa, l'homme qui déclare: "Je ne trouverais rien de plus désagréable que de devoir lutter sans cesse contre mon opinion, et il me serait plus facile de cesser d'exister que d'en changer. » (Paris, lettre 12 octobre 1814)

3 Musique sans prise de tête:

"La musique est faite pour plaire plutôt que pour étonner". Du même, capitaine d'infanterie de ligne et rapporteur au Conseil de Guerre. Ecrit de Strasbourg le Ier juillet 1821. Propos surprenant pour des exégètes de son art de la composition qui mettent en exergue son souci du son, de la sonorité -comme l'on dit en notre ère de guitare électrique dominante. 

4 Prévision météo et emprunt épistolaire à François de Fossa, le (dit) Haydn de la Guitare:

"Je commence à voir bien des nuages sur notre horizon: tout annonce une tempête prochaine: quel sera l'édifice ruiné par la foudre? C'est ce que nous ne saurons qu'au retour du beau tems." (Madrid 28 mai 1808)

5 Pas faux, bien vu, mais inutile de l'écrire sur la bâche de votre roulotte: "Dans les plus mauvais pays on se fait des habitudes qu'on quitte avec peine "(Madrid 11 mars 1824). Et des pays, l'émigré perpignanais François de Fossa (1775-1849) en a déjà beaucoup connus..

xxx

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