Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Met Barran
24 novembre 2017

LEZARD et L'E.D.A. MONTRENT DE L'ART

Ce jour, vendredi 24 novembre 2017, on vernit en deux points du département des P.O., Opoul-Périllos et Le Boulou, à la même- heure 18 h, mais on ne va pas d'un simple coup d'aile des Corbières en Vallespir. Faut choisir! et demain on verra. Le choix est entre:

les joyeusetés picturales toutes couleurs dehors de Caroline Cavalier et ses objets polychromés dont on hésite à dire s'ils sont des jouets ou des...monuments de civilisations à réinvestir. Tout séduit, accroche et retient, chez cette artiste active et libre. Ausi probe qu'enthousiaste. Elle expose au Café Le Lézard, lequel après avoir quitté, ces dernières années, son rocher de Périllos, a installé ses pénates à Opoul, pays que l'on sait ne pas avoir été oublié par le dieu des plasticiens puisque l'on y rencontre Mister Solid Michel Pagnoux 1, le peintre nord-américain Robert Prouty, la sculptrice sud-coréenne Yoon Hee, entre autres. Alors?

et deux artistes qui continuent à développer l'ouverture de l'Espace des Arts de la ville du Boulou, elle loin des cigales des Corbières, traversées par les eaux (souhaitons-les non capricieuses) du Tech aux portes du vallespir.  Deux artistes complémentaires, les lieux se prêtent à la cohabitation fructueuse pour le visiteur de la peinture aux murs et de la sculpture au sol. Côté peinture, Françoise Utrel. Elle ne joue pas dans la catégorie, je peins comme on file. mais dans celle des gens qui prennent acte de leur être, de ce qui le mobilise, l'exalte, le chagrine ou le blesse, et de ce qui plus fort encore le redresse et porte au plus haut du défi. Un être, c'est-à-dire, un je dans un corps et un corps dans un temps. Le nôtre n'est pas le plus aimable, il déchire et abat, quelquefois. Françoise Utrel va au plus vif, au plus ouvert, aux formes (juxtaposées, suspendues ou empilées) qui ne perdent pas leur force à trop bavarder sur l'intime quelle que soit la couleur et le tracé rectiligne ou ondulant de la ligne de partage entre l'intime et le public .

Côté sculpture, voilà Michel Jacucha et un créateur qui par son expérience et son éthique de travail renvoie dans les cordes puis met K.O. les derniers tenants de la sacro-sainte distinction de l'art et de l'artisanat. Avec Michel Jacucha, nous sommes dans l'atelier du dépassement. Sans doute faut-il jouer avec le feu pour y parvenir et tourner le dos aux orateurs d'un design correct pour s'alimenter à des mythologies plus poétiques et fantastiques, plus inouïes et excitantes aussi. Le sculpteur maîtrise  toute la chaîne, de la matière initiale, cire, à l'objet plastique final, fondu en bronze. Il n'attend pas que les dividendes lui tombent des nues. Il sait bien lui que le profit, il le tient en ses mains et qu'il ne lui échappera pas tant qu'il le préserve d'un excès de raison comme d'un excès d'aventure...Un art humaniste, sans doute, mais dans ses premières démarches. Un art avec une belle part de bestiaire, mais ou chaque "bête" échappe à une stricte définition identiraire. Les pièces que Michel Jacucha expose il les appelle humblement "Bronzes d'atelier". L'E.D.A., vous attend? Un jour, ou l'autre.

 

1. Michel Pagnoux dans l'actualité régionale avec une exposition "Art is Fun" à la Maison des Arts de Bages d'Aude et mercredi prochain à partir de 18 h  la présentation à la Librairie Torcatis à Perpignan, 10 rue Mailly, de "COSMICSSTRIPS" un ouvrage d'art en collaboration avec l'écrivain Jean-Philippe Domecq aux Editions Trabucaire dans la collection "ART CARTRO", initiée en 1995 par Robert Avril, et poursuivie depuis la disparition du co-fondateur des Edtions par Jean Casagran.

xxx

Publicité
Publicité
Commentaires
Met Barran
Publicité
Archives
Publicité