"Nous l'appelâmes Riri"

Cette inhabituelle brutalité des mois de printemps...Combien de temps cela fait-il que vous n'étiez pas revenu au pays?

J'hésite à donner. Craignant quelque méprise sur mon geste. J'hésite, donc je ne donne pas.

Il est rare qu'un palefrenier ne goûte pas au fourrage donné aux chevaux dont il doit prendre  soin.

Par précaution, il se tenait trois pas en avant de sa bouche déversoir incontinent de paroles.

Faut-il pour être reconnu sur la scène sportive ne pratiquer que des sports extrêmes?

A chaque rire, son corps se mettait dans une sorte de transe et on le voyait secouer ses épaules comme si un petit singe sautait de l'une à l'autre pour se poser sur la plus confortable. Il nous était devenu tellement familier que nous ne voyions plus, dans ces moments de rire, que le petit singe. Nous l'appelâmes Riri.

J'ouvris avec la délicatesse d'usage le livre qu'elle venait de me faire parvenir... Une belle édition reliée dont une fleur séchée me cachait le titre et le nom de l'auteur. A sa vue, je compris aussitôt et refermai le livre. Elle avait choisi sa manière de me dire, c'est fini. Alors pourquoi en savoir plus? A quoi bon...lire.

La guerre, mon jeune ami, n'est jamais une idée neuve.

On ne voit jamais une mémoire qui déborde et ruisselle sur un visage, si elle n'est faite de souvenirs fondants.

"This will be our reply to violence: to make music more intensely, more beautifully, more devotedly than ever before". Une citation du compositeur et chef d'orchestre Léonard Bernstein (West side story, Candide, Fancy Free...) dont les États-Unis et le monde entier fêtent cette année le centenaire de la naissance. "Ce sera notre réponse à la violence: faire de la musique plus intensément, plus magnifiquement, plus dévotement que jamais." (Léonard Bernstein 1918-1990).

Les mots mordants que l'on peut être amené à écrire le seront plus ou moins selon le papier que l'on choisira pour les y coucher. Donc, théorie de l'écriture: le support papier est aussi important que le véhicule langue;

Il est des grands voyageurs qui traînent dans le monde avec un tout petit gousset d'émotions.

"La tâche principale de l'artiste est d'atteindre la perfection du silence", dit dans son journal Louise Bourgeois (1911-2010), artiste plasticienne franco-américaine majeure du XX ème siècle. Plus qu'une boutade, un voeu monastique impossible à tenir par les bateleurs du contemporain!

 Même si l'on n'est pas un jardinier haut capé de Versailles, on peut avoir la passion des arbres et des fleurs et se laisser ensorceler, dans un petit lopin de terre, par la vue et le parfum d'un seringa.

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