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Met Barran
21 novembre 2018

Ce que le pélican m'apporte

C'est quand le souvenir se fane qu'il faut fleurir la tombe.


Je suis un héros de l'histoire mais je ne la ramène pas trop pour ne pas irriter ceux qui auraient voulu l'être mais, les pauvres, n'ont pas eu les bons coaches pour leur reconnaissance.  


Pour te distraire aujourd'hui , dote-toi de bonnes cartouchières bourrées de tweets.

"Cette voix magnifique qui a avalé des orages" nous dit le journaliste Henry-Jean Servat en évoquant Edith Piaf.

Indifférent aux altitudes sommitales comme aux profondeurs abyssales, rester rase-motte là où l'on ensemence le sol.


Chut! J'habite avec un clandestin qui en ce moment me souffle: Ne m'abandonne pas.


L'esprit du gain grignote notre provision de sachets de solidarité.

Quels sont, cette année, les candidats à l'Oscar de la plus belle des déplorations?


Et si...nous n'étions que des bouteilles à la mer, d'un mer sans rivages et sans navigateurs.


Je me doutais bien que Saint-Étienne et la Loire étaient habités, mais je ne savais pas qu'ils l'étaient par des Ligériens. Joli nom, tout de même!


Il se nourrissait de sottises° ce cresson à bon marché venu tout droit -et sans péage- de la préhistoire. (Note°: c'est bien sottises et non bêtises, comme celles de Cambrai).


Grâce à un intercesseur dont le nom ne servirait de rien s'il était ici et maintenant dévoilé j'ai pu assister à une séance de révision de petites chauve-souris dans l'apprentissage de la localisation du point exact ou mordre le corps humain et dans pomper du sang jusqu'à plu soûl.


Jeunes, les mots pissenlit et artichaut me plaisait beaucoup en bouche et lorsque je rencontrais l'un des deux ou les deux à la fois dans un texte, comme j'aimais à les prononcer à voix haute, à en détacher théâtralement les trois syllabes, à leur donner du son et de la gradation. à arracher l'artichaut et le pissenlit au mutisme de l'écriture.


Cara s'est laissée épouser par Bistouille et, ensemble, ils ont eu une ribambelle de carabistouilles.


Je viens d'achever la lettre par laquelle je fais part aux organisateurs de ma décision de ne pas intervenir à la fin des assises des joueurs de de pipeau, de tambour et de viole de gambe.

Le parler pour- ne- rien- dire est un raffinement esthétique. Toujours préférable à "la pensée d'essuie-glaces" brocardée par la sociologue Nathalie Heinich dans un de ses indispensables ouvrages.

Où vas-tu chercher tout ça?- Nulle part. C'est un riverain, ami pélican qui me l'apporte.

Le ciel s'obstine à me faire la tête, je ne vois pas pourquoi je m'obstinerais  à le prier. (Tiré d'un vieux et imaginaire traité d'athéisme).

De vrais et de faux tableaux, l'imaginaire en regorge.

xxx

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