Du vrac, bric à brac, et broc

Tous les fantômes ne sont pas des mauvaises gens mais avec ce monde-là il vaut mieux ne pas plaisanter et bien réfléchir quand vous entendez un qui frappe à votre porte jusqu'à la faire sortir de ses gonds.

C'est dans des silos à grains et dans des granges à foins que des petits campagnardes années 40-50 ont appris à jouer avec de surprenantes petites souris roses.

Tu espères que quelqu'un te prendra par la main et t'entraînera dans farandole...Mais la musique cesse, les lumières s'éteignent, Tu comprends qu'il faut quitter le lieu de la fête.

Dans les voyages organisés, me disait Irma-Claire qui cherchait à me dissuader d'en faire un d'alléchante proposition, on se sent épié, commenté, pendu ou...mais c'est rare gracié.

Sur la pointe de mes pieds je me hissais jusqu'au  septième étage de la tour. Par la fenêtre grand'ouverte, je constatai que personne ne se trouvait dans la pièce. Tout juste si l'on pouvait reconnaître sur une petite table une énigme cousu de fil blanc. La visite terminée, avec toutes les précautions qui s'imposent dans ce genre d'exercice, je suis redescendu de mes hauteurs.

Les orages n'ont pas toujours la mitraille salvatrice.

"Nous sommes passés de l'ère de la galaxie Gutenberg à l'ère de la galaxie Zuckenberg" remarquait tout récemment à Barcelone l'éditeur italien Carlo Feltrinelli.

Celui qui écoute seulement, se place-t-il dans l'avantage des rieurs?

Dans la visite des zoos, il lui avait été recommandé de ne pas s'approcher trop près des cages et surtout de plaisanter trop familièrement avec les résidents. Surtout éviter tout démêlé avec l'un d'entre-eux. Il était prévenu, confiant et donc protégé...Intrigués certains de ses camarades d'aujourd'hui lui demandent comment il reçut la médaille qui brille sur son front. Il leur répond: C'est la récompense d'un exploit de jeunesse. 

Et eux se contenteront de crabes et d'oursins...

Le temps de chercher deux ou trois jolis mots et de constater qu'un autre félibre bien plus leste lui avait ravi son Églantine.

J'ai oublié de semer. Perdues, les moissons. Déjà, glacial, l'hiver.

Il en avait marre ,et en maigrissait à inquiétante vue d'oeil, oui marre, marre, marre et je le répéterai encore cent fois pour me faire entendre,  si marre de brouter de l'ombre et au bout d'une slave de ruades, il obtient de ses maîtres -de bons maîtres au demeurant qu'il aurait du avertir plus tôt "car le coeur, M. Bijou, ne nous manque pas", qu'il puisse brouter deux fois par semaine (comme il l'avait rappelé avec sa dernière ruade) de la bonne et fraîche lumière, de cette éclatante lumière de chez nous.

A l'approche d'une élection, on s'affaire. Chacun élabore sa bosse démocratique et convoque sa collégiale de brosses à reluire. Vêtements et chaussures. Vérités et mensonges (les parfums se ressemblent)... On essaie, dans le couloir intellectuel (les désoeuvrés ne manquent pas), à rendre serve sa plume aux intérêts du champion dont on a parié le triomphe....Plume et pique. Oui, c'est déjà parti. Des noms, peut-être la prochaine fois.

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