PASCALE MASARDO A THUIR: C'est gagné!

Si la photo et le numérique ne vous font pas peur, si tout au contraire vous pensez qu'ils ne s'opposent pas à une recherche de formes, de composition et d'expérience de...beauté, vous aurez du plaisir à découvrir à Thuir, Maison de l'Aspre, le travail de la plasticienne PASCALE MASARDO. Avec d'autant plus de plaisir que sa présence sur les cimaises de notre département sont rares. PASCALE MASARDO que ses condisciples des écoles d'art à Perpignan et Montpellier connurent comme Pascale Quagli est aujourd'hui enseignante en arts plastiques avec un champ très personnel d'investigations qui portent sur le regard et l'imagination, la germination et l'éclosion... On peut voir actuellement et jusqu'au dimanche 31 août une sélection de pièces (au même format, à thème souligné ou non) qui ne peuvent qu'intéresser tout visiteur sensible aux éclats de lumière et traits de couleurs, aux espaces avec des formes oú, par l'esprit ou l'appareil, géométrie et "nature florale" -par ex.-cohabitent, dans l'ardeur ou la moiteur du jour. Les jolies fleurs n'ont jamais fait de mal. Donc: Poésie contre communication...

Il y a dans les oeuvres de MASARDO (dont l'installation murale -en pièce seule ou en polyptyque- est particulièrement soignée) une force d'attraction et une part de mystère qui, devant chacune d'elles,  retiennent l'attention au-delà des cinq secondes habituelles d'un vernissage. C'est peut-être ce que l'on appelle être séduit. Une fraîcheur d'été, toute bienvenue. On ne peut pas ne pas remarquer en quittant cette Maison de l'Aspre, Musée des Arts et traditions populaires, bien modeste lieu d'exposition, que l'on se sent -que je me suis senti- mieux. 

Encore une réussite de l'Association Cimaises Ephémères.

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