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Met Barran
2 novembre 2011

ému aux larmes

"Avant aujourd'hui et plus d'une fois -je crois- j'ai cité des vers merveilleux, presque miraculeux d'intimité et d'expressivité, éclos de notre grand poète Mosén Cinto Verdaguer. Ce fut dans ma classe, un jour où je commentais le grand poète, que je lus -en catalan, bien sûr- un de ses poèmes et parvenu à la strophe qui contient la sainte solitude du jour unique de l'enfance, mon écoute s'y immobilisa et une fontaine de larmes noya ma voix. C'était le jour unique de mon enfance qui me montait aux yeux, à la bouche et aux oreilles."

L'auteur qui parle à travers ces lignes est Miguel de Unamuno dans un chapitre de son livre "Visiones y comentarios", intitulé "El día de la infancia" accompagné d'un vers de Verdaguer "Lo jorn de l'infantesa que no tingué demà".

C'est un moment de rare beauté que de surprendre le grand écrivain espagnol Unamuno ému aux larmes par la lecture d'un poème du grand écrivain catalan Verdaguer. Il est utile de fureter dans de vieux livres pour connaître de tels chocs émotionnels. Et tant pis pour la crise. L'ouvragecité  fut publié en 1949 à Buenos-Aires, par Espasa-Calpe Argentina, dans la collection "Austral".

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