Alphonse
Les marchés financiers nous mènent la vie dure. On parle même de dictature. La castagne est à l'ordre du jour. Mais que fait la police démocratique? Pas capable de nous tirer les portraits robots de ces dits marchés financiers. On aimerait, me dit Alphonse, voir leurs gueules pour savoir quel type de patron ou de cible on a devant nous. Mais tout le monde se défile. Aucun journal n'ose. La situation est bien trop complexe, dis-je à Alphonse, pour qu'un petit chat comme toi et moi y retrouve ses petits. Pendant ce temps les dits marchés financiers coassent, coassent, ah! comme ils coassent dans les coulisses de nos théâtres politiques, où la démission d'un premier ministre n'est qu'un cautère sur une jambe de bois.
(Un trader aurait pu le dire, mais il ne l'a pas dit, c'est Lucien L'autre de Rubempré qui l'écrit)