Lentement

LENTEMENT, MAIS IRRESISTIBLEMENT, LA BANDEROLE SE DEPLOYA DANS LES AIRS. IL CRUT Y LIRE:

"NON! LE PASSE N'A JAMAIS EU LE GOUT DU SUCRE D'ORGE".

IL BAISSA LES YEUX ET VIT AUTOUR DE LUI UNE ACTIVITE INHABITUELLE. CERTAINS, VESTES A TERRE, VOULAIENT DU PASSE FAIRE TABLE RASE, D'AUTRES, BRAS RETROUSSES,  DU BOIS DE CHAUFFE POUR ACCELERER LES MACHINES (DISPARUES), D'AUTRES, PIEDS NUS,  DES POTS DE MARRONS GLACES POUR LE LUNCH D'APRES LA VICTOIRE (LAQUELLE? SE DEMANDA-T-IL) MAIS D'AUTRES, VISAGES LUNAIRES, ET CE N'ETAIENT PAS LES MOINS NOMBREUX NI LES MOINS AFFAIRES, SE PLONGEAIENT DANS CE FOUTU PASSE (LEQUEL? DIABLE! DITES-MOI, VITE!) MAIS AUCUNE VOIX NE CHERCHA A LUI REPONDRE),

SE PLONGEAIENT COMME L'ON GLISSE SES JOLIS PETITS PETONS DANS DES  PANTOUFLES DE PLOMB.

IL HAUSSA SES EPAULES ET CONSULTA LE CIEL. LA BANDEROLE ETAIT PRESQU'ENTIEREMENT FONDUE. UNE GOUTTE DE SUCRE, OU UN GRAIN D'ORGE (AVEUGLE PAR LA LUMIERE D'EN HAUT, IL NE PUT EN DECIDER) UNE GOUTTE OU UN GRAIN TOMBA SUR SON NEZ. IL SOURIT, NIAISEMENT, DE CE SI MENU DON DU CIEL. VIVE LE PASSE, S'ETRANGLAIENT LES UNS! A BAS LE PASSE GEMISSAIENT LES AUTRES! ET LUI TOURNA LE DOS AUX UNS ET AUTRES, IL LUI TARDAIT DE CHANGER SES PANTOUFLES EN BOTTES! 

xxx