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Met Barran
10 février 2012

Jordi Barre Jordi Pere Cerdà

UNE ILLUSION DE NORMALITE

 

En 2011, la Catalogne nord a perdu deux géants de sa création poétique: Jordi Barre et Jordi Pere Cerdà (Antoni Cayrol). Les deux firent briller la langue catalane comme cela n’avait jamais été le cas entre l’Albère et la Corbière, de la mer à la montagne. La chanson et la musique occupèrent le premier, la poésie et le théâtre le second. Deux contemporains. Nés dans le même pays, la même année, ils y ont vécu l’un et l’autre, sans discontinuer, quatre-vingt-dix ans. Les deux hommes se connaissaient, s’appréciaient et ont travaillé ensemble et notre mémoire collective leur doit quelques belles dates en sang et or. Jordi Barre et Jordi Pere Cerdà auront tissé une illusion de normalité catalane.

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La rencontre entre Jordi Barre et Jordi Pere Cerdà ne devint possible qu'avec l’installation de ce dernier à Perpignan, c’est- à- dire avant 1965 qui est la date de l’achat par le boucher poète cerdan de la Libraire de Catalogne, place J. Payrà. Le creuset de cette rencontre en sera Sant Vicens (alors lieu de culture, de mondanité et de prestige) et un climat d’attachement au catalan illustré par les activités de chant, théâtre et danse du Fanal de Sant Vicens, autour de Solange et Philippe Bauby, connus de l’un et de l’autre.

C’est par Solange que JPC entre en contact avec JB. Cerdà qui prépare une conférence sur les « pastors catalans » se voit confronté à quelques difficultés d’enregistrement (tout le monde n’avait pas alors la maîtrise du magnétophone]. Il va les surmonter grâce à une illustration musicale live-dirait-on de nos jours.

Voici ce qu’il écrit dans Cant Alt, autobiographie littéraire, publiée en 1988, à Barcelone par les éditions Curial: « això féu que Solange vagi cridar, per fer la feina, un músic de molta anomenada a Rosselló, perquè dirigia l’orquestrina de ball més de moda ; era Jordi Barre ». Il indique plus loin : « La coneixença que vaig fer de Barre, de les qualitats musicals que portava en ell, ens va orientar cap a un assaig de crear cançons modernes en català. » (p 191).

Sans trop forcer la vérité historique, il est permis d’avancer que c’est JPC qui met en selle la « carrière » de chanteur catalan de JB. Si Barre était bien connu comme musicien d’orchestre de bal, il n’avait aucune notoriété dans le domaine de l’expression en catalan. Il n’était pas encore Jordi, alors que Jordi Pere Cerdà était déjà le pseudonyme revendiqué par Antoine Cayrol.

Il le rapproche de Barcelona, des  Setze jutges, de Raimon –et de leur lutte courageuse en faveur du catalan et contre la dictature franquiste. Actes de solidarité. Fraternité culturelle. JB apporte le soutien de Perpignan et révèle, en même temps, à Barcelone que Perpignan-ô surprise- chante aussi en catalan. Moment fondateur et particulièrement formateur pour Barre.  Eveil également à une vie discographique.

C’est dans la capitale du Principat que le compositeur chanteur enregistre chez Edigsa ses premières chansons en 1963 et 1964. Quatre des chansons sont signées JPC : Canta Perpinyà, Tu tens, Qui pot saber, Adiu. Nous sommes à l’époque du 45 . Mythiques 45 trs et orgueils de collectionneurs !

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Durant cette période que l’on peut appeler Fanal Sant Vicens, il y aura une autre notable collaboration entre les deux hommes.  « La Fira de Perpinyà ». Mi-revue de cabaret, mi-opérette. Les textes sont de JPC et la musique de JB. La pièce sera créée le 2 mai 1968 au Théâtre Municipal. Une pièce légère, festive, familiale. On s’attendait à un succès, tout le monde y avait travaillé d’arrache pied, le catalan résonnait encore dans la rue. Mais des Événements forceront la belle équipe à interrompre les représentations. Jordi Pere Cerdà évoque les péripéties dans Can Alt :

« La fira de Perpinyà representava el treball de tot un any. Desgraciadament en aquell mes de maig de 1968 entràvem en competició amb un cert alçament estudiant que tenía per ell l’avantatge de la televisió. Vam haver de plegar al cap de vuit dies, no per falta d’èxit sinó perquè el moviment vaguista va acabar per guanyar  tot l’Hèxagon i adlùc el personal del Teatre Municipal que abrigava la nostra avergonyida Fira. Veieu com presentar-se les coses : la Fira cantada a l’Odéon parisenc o a la Sorbona, que al mateix moment descobrien que les llengues regionals existien, hauria pogut fer un bum revolucionari ; cantada a Perpinyà, semblàvem els pitjors conservadors a davant de tots els cohnbendits en potència que regien els carrers. Amén, com diu l’Oliver (Ib p 199). [La pièce sera reprise et donnée  en 1972.]

Le libraire dramaturge et le linotypiste musicien ont des origines, des sensibilités et des formations différentes mais partagent une même passion pour la langue catalane, même si le roussillonnais d’Argelès- sur- mer et le cerdan de Saillagouse peuvent exposer des variantes lexicales et phonétiques. Autre chose les rapproche : l’admiration qu’ils portent au Maître Pau Casals (1876-1973). Admiration décuplée par son fameux « I am a Catalan » prononcée à l’O.N.U. un certain 21 octobre 1971!

Fraternité d’émotions de quinquagénaires autour du Cant dels Ocells. Et d’une  conscience catalane, d’une grande figure éthique.

Le 14 juillet 1979, Jean Thiéry, le critique le plus perspicace et exigeant d’alors écrit dans le quotidien Midi Libre : « Jordi Barre se hisse d’emblée sur les sommets. » C’est à l’occasion de la sortie de son deuxième vinyle 33 trs. Malgré cet aval, le chanteur ne recueille jamais  l’adhésion spontanée ou suivie de certains publics (intellectuels, jeunes). Ce dont il souffrira quelque peu, tout en sachant que son art est davantage tripal que mental. JB chante la langue, JPC travaille la langue. Il est manifeste que ce ne sont pas les mêmes défis qui alimentent  l’imagination du chanteur « émergeant »  et du poète dramaturge déjà reconnu.

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Le 9 avril 1993, Barre interviewé pour El Punt par Joan Lluís Lluís lui confiera : « Els intel.lectuals me critiquen perquè faig espectacle ». (« Les intellectuels me critiquent parce que je fais du spectacle »). Cerdà, dans une interview au journal électronique Vilaweb au lendemain de la mort (11 février 2011) de « la voix de la Catalogne nord » déclare : […] en Barre es va dedicar gairebé sempre a la cançó, una mica massa popular pel meu gust […] » ([…] Barre se consacra presque toujours à la chanson, une chanson un peu trop populaire pour mon goût […]».

Cerdà vend sa librairie en 1976. Barre prend sa retraite en 1981 du quotidien L’Indépendant. Alors que l’on aurait pu croire –simple spéculation d’un observateur- à un « rapprochement » des deux hommes rendus plus disponibles et attentifs à la perception politique plus positive des langues régionales,  on constate que leurs  « destins créatifs » s’écartent. S’il y a un hiatus entre les deux, il n’est pas d’ordre générationnel (ils sont tous deux nés en 1920), il est d’ordre idéologique, esthétique et sociologique. Cerdà a des curiosités intellectuelles et des attentes  universitaires ; il est critique. Barre, c’est d’abord un personnage de scène. Du plaisir de la scène.

Si le premier grand pic d’ascension du chanteur est L’Olympia- le 16 avril 1983, le retour à l’édition pour JPC (après un silence de vingt ans)  se fait avec Col.locació de personatges en un jardí tancat (Chiendent Cedacc) en 1984. Ce magnifique recueil de récits qui  lui vaudra le prix de la critique de la revue Serra d’Or  et une visibilité meilleure dans les publications de  la Catalogne sud.

Avant 1985, JB a mis en musique et chanté 20 textes de JPC. En enregistrant 10 d’entre eux. Ces textes sont : Tu Tens, Adíu, Qui pot saber, Canta Perpinyà, El mar, Si t’en  vas, El meu passat, Tots els records, Soc un mariner, El meu país, La veïna, Si et cases amb mi, Sol i ombra, rambla avall, Les mans, Cada somni, Je t’offrirais la mer, La Fira de Perpinyà, Coral campestre, Demà el mati. (Les chansons enregistrées sont en caractères gras). C’est bien là une preuve que JB n’a pas oublié le son de la langue de JPC, même si jusqu’en 1981, son principal « parolier » était Joan Cayrol (1921-1981), puis Joan Tocabens. En revanche, les textes des chansons citées ci-dessus ne figurent ni dans Obra poètica (Barcino, 1966) ni dans Poesia completa (Columna, 1988), les deux éditions barcelonaises des poèmes de Jordi Pere Cerdà. Etait-ce un quelconque reniement ? Il considérait  plus simplement qu’il fallait distinguer les chansons des poèmes parce que leur processus d’écriture est différent.

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Les deux créateurs continuent leur œuvre. Très médiatique pour l’un, plus discrète ou « retirée » pour l’autre. Le regard barcelonais qui se porte sur eux va d’une certaine mesure les réunir. Le Sud, en effet, semble avoir besoin du Nord et… réciproquement. On se sourit, on signe des conventions, on échange des amabilités. On part à la conquête ; on se laisse conquérir.

En 1988, Jordi Pere Cerdà obtient le Premi Nacional de Poesia. En 1990, sa pièce majeure Quatre dones i el sol est programmée (durant un mois) au Teatre Romea, dans la mise en scène du jeune Ramon Simó (l’actuel directeur du Teatre Grec), avec quatre comédiennes de tout premier plan, dont Julieta Serrano, qui sort à peine du film de Femmes au bord d’une crise de nerfs de Pedro Almódovar. En 1995, il se voit décerner le Premi d’Honor des Lletres catalanes.

En 1994, Jordi Barre est convié au Palau de la Música à l’occasion  d’un hommage au poète Joan Salvat-Papasseit, dans le cadre du Centenaire de sa naissance. En 1995, il donne quatre récitals à L’Espai, la nouvelle salle de spectacles qui vient d’ouvrir à Barcelone (et travaille avec le musicien Toni Xuclà). En 1998, il reçoit, a Sant Boi de Llobregat, le Premi Altaveu des Critiques musicaux.

Cette ascension parallèle dans le ciel barcelonais à la fin d’une « moguda » va avoir une conséquence heureuse. Une rencontre au sommet ! Certains, qui n’appartiennent ni à la bourgeoisie de l’auto-dédain ni à l’aristocratie sans partage de la langue de Racine, y songent.

JB a longtemps été intimidé par JPC. Mais le talent d’écriture de JPC ne cessait de le fasciner. En 1983, Manel Lluís réalise son travail sur O món (dont JPC m’avait gentiment procuré une k7, il appréciait ce que cet ouvrier avait fait avec son poème) le goût d’un grand défi s’installe en lui. Non pas dans le spectacle historique qui l’avait fait remarquer par la télévision mais en abordant de la pure poésie. Il s’attaque à O Món  au moment de sa réédition, en 1988, in Poesia completa (Columna). Son imagination en anticipe les théâtralisations. Pour voir ce que ça donnerait. Toutefois, pudique et loyal, l’homme de Montauriol  ne veut  pas piétiner les plates-bandes de celles et  ceux qui mettent en musique ou interprètent l’homme revenu à Saillagouse, et autre grand pudique. Ce sera, finalement, le producteur-metteur en scène Jean-Pierre Lacombe Massot qui réussira l’alliance des deux sensibilités et des deux langages,  avec le concours du chef d’orchestre Daniel Tosi. Il y faudra cependant dix ans.

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1996 : Le Grand Evénement. (Du moins en catalan et à l’échelle régionale]. Sur une même affiche les deux noms les plus brillants  de la création catalane, versus plus populaire pour JB, versus plus élitaire pour JPC.  Nous sommes en ouverture des Estivales, au Campo Santo, le 3 juillet… Le public l’applaudit. Et, il est plutôt nombreux, en dépit du fait largement notable que depuis déjà un certain temps le petit train du catalan avait déraillé… faute de locuteurs (de lecteurs et d’auditeurs) suffisants.

Dans un très beau texte rédigé en français et intitulé « Jordi Barre et les chemins de la mer » publié dans le n° 202 (1996), de la très regrettée revue Conflent, Jordi Pere Cerdà écrit (je n’en reproduis qu’un fragment) :

{…] « L’écriture symphonique de Barre de Barre s’est identifiée à la sincérité de mon texte poétique ; elle le sert à chaque instant, à chaque parole, à chaque silence, elle le sert même dans la respiration, qui, si on y réfléchit, se trouve être le rythme de l’œuvre, son souffle.

Si vous me pardonnez une image poétique, je dirai que Barre s’est jeté dans l’eau, au milieu d’un océan et qu’il a vu, ou bien qu’il a fait s’ouvrir devant lui, les chemins de la mer.

Parlons de la structure de la structure d’ensemble. Toute cantate est dialogue entre le chœur qui est un peuple, l’anonyme, l’empirique, le témoin et le texte ici partagé entre quatre voix. Barre l’a fait volontairement, j’insiste, c’est bien, arbitre du jeu, qui l’a divisé en quatre personnages, et je l’en félicite et je demande que l’on tienne compte, que c’est lui qui est ouvrier, maître de chaque de cette présentation.

Ces quatre personnages sont : l’auteur, il l’a gardé pour lui, je l’en remercie car je sens qu’il a voulu témoigner, en présence, de notre longue connaissance devenue amitié. » […]

Dans ce texte évident de bonheur et de gratitude on trouve des formules au bord du dithyrambe. Elles balaient les on-dit du peu d’intérêt qu’il aurait accordé au travail réalisé. Auparavant, si quelque réserve avait été émise sur JB, c’était parce que ce vieux  compagnon de Sant Vicens ne lui donnait pas l’impression de vouloir se dépasser comme ses capacités naturelles, son sens du métier, son charisme pouvaient lui permettre. Il se plaçait du côté de l’émotion minimisant le sens.  Il se cantonnait dans le divertissement et le charme. D’où sa bonne surprise du Campo Santo :

«{…] Je le dis sans ambages, Barre a écrit cette  cantate au service de mon « dit », et c’est d’un grand Monsieur. C’est ce dit qu’il fait tressaillir de rythme, de mouvement, d’instinctivité, de vie  ». […]

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Au lendemain de la disparition de Jordi Barre, remémorant ses liens avec le chanteur, à la demande du journal électronique VilaWeb, Jordi Pere Cerdà revient sur la cantate : «… [Barre] va posar sobre un dels meus poemes una mena de cantada, una cantata amb un cor de quaranta persones i uns quaranta musics que tocaven. Era amb un dels grans poemes que jo hagi escrit. Aquesta cantata, sense pretensió, és l'obra de més alçada que s'hagi escrit aquí al Rosselló. Va ser una cosa important […]

A retenir donc : « Cette cantate, sans prétention, est l’œuvre la plus élevée qui ait été écrite en Roussillon ». Voilà, la chose est dite.

Mais le grand Monsieur, quant à lui, avait exprimé le jour même de la création sa propre gratitude en  un texte manuscrit, reproduit en facsimilé, avec une traduction en français, dans l’opuscule programme qui fut diffusé.  (Je donne la traduction)

« Cette guerre atroce à nos porte et nos gouvernants devenus sourds et aveugles alors que grondaient déjà les prémices d’un autre combat, encore plus meurtrier/ Je lis et relis ce texte, et je me retrouve plongé dans un tourbillon de souvenirs./Une jeunesse déchirée entre la guerre d’Espagne qui en appelait une autre, celle de 39, avec ses drames, ses déportations…/La force de « O Món », j’ai voulu l’accrocher sur mes portées, qu’elle coule au bord de nos lèvres et qu’elle jaillisse ainsi du fond de nos gorges, pour hurler contre l’injustice et dire notre fois en des lendemains meilleurs./ Je dois à Jordi Père Cerdà d’avoir aimé et chanté notre langue./ J’ai essayé humblement de servir son texte  avec passion, avec amour. »  [Ce texte sera  repris dans le livret d’accompagnement Una vida de llum du best of post-mortem de l’œuvre gravée de J.B.]

Une cantate en guise de remerciement. Reconnaissons que c’est pour le moins peu banal. Surtout dans un pays où les cours de recréation ne sont pas avares en egos flingueurs. A la suite de ce haute jonction de talents que fut O Món, -c’était l’année de leur 76 ème anniversaire- les œuvres de JB et de JPC progresseront à nouveau de façon très autonome, mais non opposée. La culture d’un même jardin les occupe. Les outils, les ambitions et les buts ne se confondant toujours pas. Il y a celui qui prend en compte la réalité telle qu’elle s’écoule et celui qui la souhaita plus enrichie en opposition en tout cas à ce que Jordi Père Cerdà stigmatise dans son dernier livre, Finestrals de capvespre, comme «  una sensibleria barata jet set »  (Trabucaire 2009, p. 226).

Dans l’interview transcrite sur le site de VilaWeb, Jordi Pere Cerdà rappelle émotion ce que Jordi Barre représentait à ses débuts et ce qu’il est à l’heure du testament.

Extrait 1 : Amb en Jordi Barre vam començar a fer cançó catalana moderna, perquè de cançó de creació en català sempre n'hi ha hagut. Però amb ell tocàvem música que fins aleshores no es feia. Durant vint anys havia estat el music de punta del Rosselló. És ell qui tenia les coses més avançades que sortien a París i Nova York, i ell ho feia ballar aquí amb la seva orquestra primerenca. […]

Une modernité connectée avec ce qui se faisait à Paris ou à New York.

Et une fidélité à la création en catalan.

Extrait 2 : Em sembla que ha estat un home que té un preu i una certa valor, per la cançó. I és important, sobretot, el fet que va emplenar la vida i va poder fer el que li agradava. I el que li agradava en una bona part de la seva vida va ser justament el català, fer la creació en català. Perquè fora de Catalunya Nord, el que pareix com una cosa normal, per nosaltres aquí ens pareix com  una cosa que havíem descuidat que pogués ser.

A retenir par-dessus tout : « Car ce qui apparaît, hors de Catalogne nord, comme une chose normale, nous apparaît ici comme une chose dont nous avions oublié qu’elle pût être. »

Jordi Barre, je traduis, nous a donc donné l’illusion d’une normalité. Mais ne peut-on pas dire la même chose de Jordi Pere Cerdà ? La présence gravée de vers du poète dans le Grenat de l’Archipel n’affirme-t-elle pas cette  normalité ?

 

Jaume Queralt

 

[Georges Barre (Jordi Barre).

Né à Argelès-sur-Mer, le 7avril  1920,  mort à Ponteilla, le  16 février 2011

Antoine Cayrol (Jordi Pere Cerdà).

Né à Saillagouse, le 4 novembre 1920, mort à Perpignan, le  11 septembre 2011 ]

 

[De Jordi Pere Cerdà, Jordi Barre a mis en musique, interprété dans des récitals et gravé :

*1 long poème : O Món. 1 Cd et 1 Dvd.

*Trois chansons : 1) Si t’en vas, 2) Sóc un mariner, 6) El meu país  in Cd « Jordi Barre, l’espai » 30 anys de cançó.  Disc 1

*Une chanson : 3) Cada somni in Cd Dona

*Quatre chansons : 1) Tots els records, 2) Canta Perpinyà, 9 ) Tu tens. Disc 1. Disc 2. El meu passat. Disc 2 in double CD  Tots els records.]

 
 
 
 
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