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Met Barran
27 août 2013

CINEMAGINAIRE 93

Si vous entendez CINEMAGINAIRE cela sans doute vous évoque, si vous êtes dans le triangle Barcelone, Toulouse, Montpellier, ou en réduisant le dit triangle Gérone, Perpignan, Narbonne, cela vous raccroche immédiatement à un long et bel exemple de culture cinématographique (dès que l'on retrousse les manches et tend les yeux vers la haute qualité sans emprunter des voies sophistiquées). Bref CINEMAGINAIRE, ça rime par exemple avec un festival pentecostiste, au sens d'un festival de cinéma sur la côte très exactement à Argelès sur Mer. Mais ce n'est point de cela que je désirais vous parler, je voulais simplement vous rappeler que cette association avait parallèlement lancé une revue, une revue qui se présentait et s'est efforcée de s'y tenir comme "REVUE D'HUMEURS métaCINEMATOGRAPHIQUES" et comme, la crise était déjà au travail, étranglant toute velléité d'en faire plus, sa parution n'était qu'annuelle. Mais chaque numéro paru valait bien le sacrifice de... 30 F (et oui, l'Euro, ce galopin, n'était pas encore sorti du ventre de l'Europe).

Le directeur de CINEMAGINAIRE -la revue- était François Boutonnet, un monsieur qui a compté et compte toujours dans le vie culturelle régionale. Hier gourmand de cinéma, plus que cinéphile au sens de l'éducation populaire, il est aujourd'hui cinéaste. Mais ce n'est ni à l'apologie de ce François, au demeurant des plus sympathiques, ni à l'histoire ou à la théorie du phénomène CINEMAGINAIRE que je cherche à dédier ces quelques lignes, mais à rappeler que la grande Bernadette Lafont qui nous a quittés voici quelque mois y était tout sourire et disponible à une intervieweuse de...13 ans. Preuve que les organisateurs avaient de l'audace et que Bernadette avait du coeur pour...les petits. C'était dans le n° 3, de février 1993. Il y a donc à peine plus de vingt ans. En vérité les propos de la jeune intervieweuse qui s'appelait Fanny Louis et était de Canet Village avait été recueillie, le 9 mai 1992, au château de Valmy dans le cadre des Rencontres Cinémaginaire d'Argelès-sur Mer...Puisque je suis à feuilleter ce n°3 (combien s'ajoutèrent à la suite?) autant vous en détailler le sommaire, mais après avoir retranscrit pour votre gouverne le final de l'éditorial: "Un lieu unique, sans ligne de parti, si ce n'est le parti priés des (bonnes) humeurs  de ses rédacteurs, et de leur libre confrontation."

Humeurs désinvoltes à propos de quelques fims: Les requins aussi aiment le cola-cola (François Boutonnet), Les nuits fauves: le héros positif (Jordi Vidal), Saucisson (Alain Montesse), Profondeur de champ (Jean-Pierre Bellay), Lettre de Chine (Titane) La Chine au cinéma (François Boutonnet), Quelques pièces d'un puzzle aux limites incertaines (3) (Guy-Claude Marie), Rouge vif et Jaune d'Or (Marie-Christine Taupiac), La petite mort du cinéma (Philippe Cossard), De quelques bonnes raisons de projeter Le chanteur de Jazz... (Clemens non papa), deux pages de pub pour les 8èmes Rencontres Cinémaginaire d'Argelès- sur- Mer, Interview de Bernadette Lafont (Fanny, 13 ans), La machine à mémoire (Alain Montesse), L'oeuvre au rouge (Guy-Claude Marie), Trois petites nouvelles autour de "cinéma et adolescence": Personne (François Huet), État des lieux (René Noëll), Rushes and chutes (Jacques Queralt). Et une vingtaine d'illistrations: photogrammes, photos, cartes postales, dessins (par Etienne Barthomeuf, Pierre Grau). Sortie des presses de L'erreur des champs, un cahier revue de 44 pages avec un dessin original de couverture dû à l'artiste Marguerite Passoti.

L'aile du souvenir.

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