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Met Barran
5 avril 2014

A la mode

La nuit dernière j'ai fait un rêve étrange Einstein a frappé à ma porte, je l'ai ouverte, je l'ai bien reconnu, il ne m'a pas tiré la langue, preuve qu'il venait à moi sans esprit moqueur, je lui ai demandé, assez timidement, ce qu'il me voulait, surtout à cette heure, imprécise à vous indiquer entre le passage du marchand de sable et la première heure du laitier, il m'a dit, comprenant qu'il m'incommodait un peu, on m'a parlé de vous et on m'a indiqué votre adresse, c'est pourquoi je viens de frapper et que vous m'avez si gentiment ouvert et reçu, malgré l'heure qui n'en est pas tout à fait une, puisque le temps onirique et le temps réel ne se ressemblent pas, malgré ce que pourrait avancer les dernières théories physiques et psychologiques que, forcément, j'ignore, non je vous lais seulement que vous me donniez, ce que l'on a oublié de me donner mais qui me permet de venir aussitôt à vous, on a oublié de me donner votre e-mail, il m'a tendu une carte (j'ai bien vu que c'était sa carte de visite, oh! une carte standard) me priant de l'y écrire moi-même, ce que j'ai fait...sans savoir si je lui effectivement rendu sa carte, puisque je mes suis éveillé sur cette incertitude.

Faut-il imaginer son propre trépas. Si tu penses que tu es le seul à t'en préoccuper, oui, n'hésite pas. 

Puisque l'on y est, restons-y. La Mort, ce castelet inamovible où le pleur est au coeur de tous les spectacles qu'elle donne, même des plus hilarants..

Ne jamais mettre les mains au feu. Cela déplaît toujours aux sarments.

Le bienvenu n'est jamais de trop.

Combien d'écrivains, de musiciens, de politiques en leur temps baroudeurs de grands talents, premiers de leurs classes et de leurs cliques, longuement applaudis dans des banquets aux ronds-de-jambe officiels, décoiffants et peignés par les journaux, du premier janvier au trente et un décembre, se voit giflés, humiliés, rapetissés par les postérités qui ne leur accordent même pas le clin d'oeil d'une apostille rapoutée à une note en bas de page d'un appendice touffu de la Grande Enyclopédie. Bon, oui! C'est bien vu... mais, crois-tu que ce soit une raison suffisante pour rouiller le moral de ceux qui, dans notre pressante actualité, occupent les plus confortables fauteuils ou les plus hauts balcons?

Franchir la limite. Réponses du prudent. Pourquoi faire? Etre refoulé? S'en mordre les doigts, et ceux des pieds, en premier? Vivre, clandestinement, en exil? Franchir... la limite? Tout dépend de la qualité du fil de fer (barbelé ou électrifié) et d'une connaissance plus ou moins vague de l'au-delà.

Les amis de mes amis ne sont que des tiers d'amis, puisque mes amis ne sont mes amis qu'à moitié, les jours pairs et les jours impairs mélangés.

Je suis inquiet. Plus personne ne crie. Le silence recouvre toute chose. Un voile est sur nous, épais, étouffant. Je suis inquiet. Rien ne bouge. Je suis inquiet, elle ne m'a pas apporté de bouquet de jonquilles.

S'il vous est proposé de rejoindre un comité de vigilance ne déclinez ni n'acceptez tout de suite l'invitation. La première vigilance est envers soi-même et  cela s'appelle la réflexion qui ne sera mûre que si elle est exercée à bon escient. Tellement d'ennemis nous guettent qu'il n'est jamais facile de circonscrire le pire.

J'ai déképissé ma tête. Mes cheveux ont pris le vent. C'étaient les tout derniers. J'ai eu froid, ou trop chaud: je ne sais plus. Aucune idée ne peut plus germer.

Qui saurait me dire si le vieux Blaise Pascal ferait l'ange ou la bête si on lui offrait la dernière tablette numérique à la mode?

J'ai bien compris que tu te plaisais à jouer avec les mots, à faire avec eux des tours, des contours et des détours, mais Eux, les mots, s'ils jouent avec toi, crois-t-u que ce soit de leur plein gré? S'ils quittent les douillets appartements de leurs Tours encyclopédiques ce n'est -m'a dit leur porte parole avec un fort accent de déraciné-que contraints et forcés. Et que me conseilles-tu, lui ai-je demandé, en deux parties, en partie surpris et en partie vexé? Oh! De les laissern simplement, tranquilles. Depuis-cela remonte à plusieurs centuries comme dirait John, mon voisin Ecossais-je ne joue plus avec les mots: je les martyrise avec de jolis traits de cruauté inscrits sur mon front.

Je n'ai rien contre Claude Lelouch mais je pense que son dernier film ne m'habitera pas aussi longtemps que "Twelve years a slave" de Steve Mc Queen.

Il y a bien des gens, de nos jours encore, que l'on condamne pour leur pédanterie, comme si c'était là un horrible et incorrigible travers des ataviques du dix-septième siècle.

Lee Too Much

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