Le Fort de Bellegarde lève ses couleurs d'été
Au Perthus, on fait bien les choses. Deux invitations séparées, l'une verticale, l'autre horizontale, mais toutes les deux bilingues ( français/ catalan). Deux invitations séparées, sans doute parce que Bellegarde appartient plus aux historiens qu'aux géographes et que le transfrontalier l'emporte sur le transpyrénéen. Deux invitations séparées pour deux(des) expositions séparées dont les vernissages sont prévus... à la même heure. Le carton d'invitation ne nous dit pas -explicitement- si ces vernissages (le français et le catalan) seront séparés. De la même manière, le carton d'invitation ne nous dit pas (mais ce n'est pas son rôle) pourquoi, le français "Fort de Bellegarde" devient le "Castell de Bellaguarda", comme si le mot "Fortalesa" n'avait aucune existence ou légitimité dans la langue de Pompeu Fabra. Au Perthus (est-il nécessaire de situer cette localité?), on fait bien les choses, sur l'ongle diplomatique le plus fin. Nous serons donc présent le
vendredi 12 juin 2015 à 18 h pour:
Patricia SICARDI
(artiste d'origine argentine, installée depuis 2001 en Catalogne et 2004 à Cadaquès, peintre et graveur, carrière internationale )
et Joan Carles ROCA SANS
(catalan de Barcelona, installé sur la Costa Brava, responsable de l'Atrium de Torroella de Montgrí, peintre plus de cent expositions individuelles à son actif, notoriété internationale et indéfectiblement attaché à la Méditerranée.
("Lampedusa")
Et pour accéder à ce "haut-lieu"1, au nez et à la barbe du vieux col de Panissars, une navette vous attend.
xxx
1. Haut-lieu, voulu tel par le géographie montagnarde, la protection militaires d'anciennes frontières et par sa destination archéologique et artistique. Grâce, en particulier, à des grandes expositions d'été (à deux ou trois artistes invités, initiées par le peintre et poète, Michèle Vert Nibet, aujourd'hui maire honoraire et toujours partie prenante, par sensibilité, sa lucidité sur les choix de qualité des choses à montrer.