ESTEVE salué par la gazette DROUOT

Dans le dernier numéro de La Gazette Drouot1, l'hebdo des ventes et des enchères, on peut lire signée des initiales L.H2 une critique élogieuse de Roger Cosme Esteve. Ce dernier présente actuellement à Paris et jusqu'à la fin de ce mois un ensemble de ses oeuvres en deux endroits différents.  Tout d'abord, en solo show comme disent les upt-do-date de l'alignement linguistique anglo-saxon, à la galerie Convergences3, son dernier travail sous le titre de "Rocas". Et ensuite, avec une série de plus grands formats,  de la série "La Maison du Crabe" à la Galerie NeC Nilsson et Chiglien4. Le signataire de l'article paru dans la médiatique et très ciblée Gazette Drouot conclut par ces mots très avisés: "L'épiderme de la surface picturale ressemble à ces "peaux du monde" riches d'empreintes et d'aspérités dont il ne garde que le discret mumure". Observation qui ignore certainement que ce travail de "peaux" rattache les "Rocas" (rocs, pierres) -  à l'une des recherches inaugurales du peintre, au temps où -déjà écumeur de territoires- sa passion était de prélever à la terre, de lui emprunter ou arracher,  ses peaux. Travail alors appelé avec une visée identitaire "pells de la terra". Ces "pells de la terra" qui firent l'objet d'une exposition notamment à l'Espai 10, de la Fundació Joan Miró, à Barcelona et de l'achat d'une pièce (hélas emportée par sa fragilité consubstantielle)  par le FRAC Languedoc-Roussillon. Certes, depuis cette date beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de la Basse, à Perpignan, et ceux de la Seine, à Paris, entraînant Roger Cosme Estève dans l'élaboration d'une oeuvre des plus singulières dans l'histoire de la peinture des dernières années su siècle précédent et les premières de ce XXI°. Elle parle à l'oeil, au coeur et à la raison.

Salué à Paris, Roger Cosme Estève le sera très bientôt sur des cimaises perpignanaises, non pas celle de son habituelle Galerie Thérèse Roussel, mais celles-là même du Centre d'Art Contemporain Walter Benjamin5 qui, justement, sera à sa mesure, en plein  coeur de ville, dans et à deux pas de ce qui fut l'école des Beaux- Arts dont il fut l'un des élèves.  Ni anthologique ni moins encore rétrospective, cette exposition donnera à voir de ce peintre qui n'a jamais oublié son pays natal, une sélection d'une centaine de pièces -parmi lesquelles quelques une "époustouflantes" de maturité comme de modernité

Exposition du

5 mars-29 mai 2016 Expo R-C. Estève

et prétexte
le 26 mars une table ronde dite

"Regards sur Roger Cosme Estève", avec des spécialistes et non spécialistes de l'art.

xxx

1-La Gazette Drouot n°6 du 12 février 2016.

2-Lydia Harambourg. Historienne, critique d'art, écrivain, rédatrice depuis 1998 de la chronique  "De musées en galeries" 

3-Galerie Convergences, 22, rue des Coutures-Saint- Gervais, Paris III°.

4-Galerie NeC Nilsson et Chiglien, 117, rue Vieille du Temple.

5- Place du Pont d'En vestit.