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Met Barran
19 mars 2016

Une table ronde pour R-C. ESTEVE

Samedi prochain, Perpignanais lâchez la queue des poëles à bunyetes et cessez la chasse aux oeufs qui se planquent dans votre jardin. Il y a beaucoup mieux à prendre et à faire. Cela se passera (si les gazettes disent vrai) au Centre d'Art Contemporain Walter Benjamin 1, à partir de 14 h 30 et tournera -s'agissant d'une table ronde (mais disent-elles vrai) c'est assez bien vu- autour de l'exposition "SENY I RAUXA/ RAISON ET DERAISON" qui regroupe la bagatelle de quinze années de travail en cent tableaux du peintre ROGER COSME ESTEVE. qui entrelace écritures et lumières.2 Ce dernier a assuré les organisateurs qu'il serait présent à cette rencontre qui le touche (puisqu'il en est le héros, le personnage principal) mais qui l'inquiète tout autant, les paroles parfois s'enmêlent les pinceaux et n'aident guère à se retrouver ou à se reconnaître. Mais, comment ne pas se sentir honoré par ce rendez-vous. Merci, l'artiste! Le peintre -qu'il se rassure- ne sera soumis à aucune question, car il ne s'agit ni d'une instruction ni, moins encore, d'un procès. Cette table ronde veut être modestement et paisiblement une croisée de regards sur l'itinéraire d'un artiste et les variants et invariants de son oeuvre. Celles et ceux qu'une perspective d'empoignade fait saliver, ne bougez pas, restez chez vous, reprenez la queue des poêles à bunyetes et remettez-vous à chasser les oeufs qui sont planqués au fond du jardin. Participeront à cet événement du 26 mars, à l'invitation du Cercle Rigaud et de sa présidente Jacqueline Fornés-Genoun: le journaliste et critique d'art Jean-Michel Collet, le romancier Didier Goupil, dont Roger Cosme Esteve est (coeur, muscles et neurones) métaphorisé, transcendé, sublimé en personnage central de son tout dernier livre "Joural d'un Caméléon" (Ed. Le Serpent à Plumes), mais aussi l'artiste des livres Richard Meier (VOIX éditions), magicien de merveilles miniatures et multirécidviste en amitié, ainsi que l'une des principales autorités de notre paysage artistique méridional, Marie-Claude Valaison, Conservatrice-en-chef honoraire des Musées de France et Mireille Calle-Grüber, professeur à la Sorbonne Nouvelle et auteur, que son intérêt pour la haute littérature, de Claude Simon à Michel Butor  et sa défense de la création littéraire féminine, ne tiennent pas éloignée de créateurs authentiques, tel ce Roger Cosme Estève, de ce Roussillon qu'elle aime tout particulièrement. Seront également de la partie, nous a-t-on assuré par courriel, Chantal Marchon, cinéaste et auteur d'un "incunable " sur le travail du peintre3, Thérèse Roussel, directrice de la galerie éponyme perpignanaise qui a fait le plus pour le renom régional de l'artiste, Me Dominique Falandry, amie et soutien du peintre depuis ses débuts et Jacques Queralt, ami également de très longue date de l'exposant et qui aura (souhaitons-lui la bonne dose à-propos et le bon coefficient de courtoisie diplomatique) pour conduire les échanges à la maturation de leurs fruits les meilleurs. La table ronde devrait se dérouler entre 14 h 30 et 17 h.

1-Le Centre d'Art Contemporain Walter Benjamin est sis en coeur de ville, place du Pont d'En vestit. Ne pas confondre avec le Centre d'Art Contemporain àcentmètresducentredu monde, qui lui se trouve comme son nom ne l'indique pas suffisamment,au N° 3 d el'avenue de Grande- Bretagne, non loin de la Gare de Perpignan.

2- Un des attraits de l'exposition, qui se déploie dans de vastes salles sur deux étages, provient ce que l'essentiel des pièces qui la composent  sont des prêts de collectionneurs. locaux et extérieurs.

3- A cette époque, Estève  travaillait les "pells de la terra" (les peaux de la terre). Le document que réalisa alors Chantal Marchon rend parfaitement compte de la manière dont l'artiste travaillait -bien loin de son investissement pictural d'aujourd'hui. C'est une pièce historique qui est donnée à voir, triplement historique, non seulement parce qu'elletémoigne d'un travail dont il demeure bien peu de vestiges mais  parce qu'elle est aussi dans l'histoire départementale de la vidéo l'une des toutes premières, sinon la première vidéo réalisée sur une travail d'artiste, par l'une des premières vidéastes de la région, actuellement présidente des Amis du Cinéma, de l'Institut Jean Vigo.

xxx

 

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