"A rio revuelto, ganancia de los pescadores"
La Démocratie n'est peut-être pas la rivière la plus tranquille et la plus pure (ou garantie telles trop longtemps) de la planète. Cependant, il ne suffit pas de piétiner les eaux, de les agiter intempestivement, avec une ou deux trompettes que l'on appelle aussi, chez nous, chaussettes, pour en multiplier le fretin menu ou gros qui y prend son pied municipal. Dans cette ville (vite un nom!) on est peut-être arrivé à faire mentir l'inusable (du moins le pensait-on) proverbe "A rio revuelto, ganancia de los pescadores," chers aux gens du barreau et aux pescofis. Cette sagesse populaire hispanique, traduite à la hâte (puisqu'il nous faut aller grignoter) par "plus il y a de pagaille et plus on de chances de tirer des marrons du feu". Mais, voilà le Printemps est arrivé. Et le méga-peps d'énergie qu'il donne à celles et ceux (merci Charly!) qui, jamais, au grand jamais, ne boudent un nouveau sacre, a permis d'envoyer dans les cordes le pauvre dicton et de nous réjouir de le voir mis K.O.
Du moins, jusqu'à une prochaine saison. Les "Municipales" sont des fleurs (bégonias ou chardons) qui poussent tous les six ans.
(divagation de Coup de Vent pour Rien)