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Met Barran
11 septembre 2008

François de Fossa parmi nous

Alors que certains qui ont plus de bile que de curiosité généreuse dans le coeur condamnent François de Fossa (1775-1849) au silence sépulcral, d'autres mus par l'attrait de destins individuels hors-normes, par la fringale de la recherche, ou tout simplement inspirés par l'amour de la musique d'hier et d'avant-hier, ne cessent de bouger et fouiner contribuant ainsi au processus de "monumentalisation" de celui que l'Italie ne craint plus de surnommer le Maitre de Perpignan. L'Italie et son propre pays, où il bénéficie -depuis 2005- d'un mouvement de sympathie de plus en plus élargi, comme d'ailleurs vient de le démontrer un récent concert donné dans la "métropole" de la Salanque, à Saint-Laurent, sous l'égide de cette ville et sur proposition de l'association, ô combien active!, "L'Art et la Manière" pour laquelle la défense, l'illustration et la promotion de la musique de François de Fossa sont devenues des missions sinon exclusives en tout cas prioritaires.

L'intérêt pour de Fossa ne remonte guère qu'à une bonne trentaine d'années, mais s'avère particulièrement. On va de surprise en surprise, découverte de partitions, en éditions, enregistrements et diffusions. Le Net y prête désormais l'oreille et ses petites lucarnes. Ainsi s'étoffe un "corpus" qui bientôt obligera quelque laboureur anonyme à récolter un premier essai biographique conséquente. Nous n'en sommes pas là, puisqu'il y a chaque jour du nouveau. Ains, la veille même du brillant concert de Saint-Laurent, sortait aux Editions Orphee, une Troisième Fantaisie Op;10 sur un thème de Beethoven, avec une introduction bilingue (anglais et castillan) de Luis Briso de Montiano, guitariste et musicologue espagnol. Ce dernier a trouvé à Tolède, dans une petite bibliothèque, un véritable petit trésor signé François de Fossa qui n'a pas manqué de ravir, à Colombus, Matanya Ophee, découvreur incontesté du compositeur.

Outre l'oeuvre sus-mentionnée publiée cet été 2008, il convient d'énumérer les autres pages de ce trésor Douze divertissements pour guitare, op.6; les Adieux à l'Espagne 4° Fantaisie avec Variations  sur l'air ainsi que la lumière, pour guitare seule, op.11 (oeuvre dédiée à Dionisio Aguado); Douze Divertissements pour guitare seule, op.15... Ce trésor (avec des perspectives d'autres publications) s'ajoute au beau cadeau de Noël 2007 des mêmes éditions Orphée grâce cette fois-ci à John Schneidermann de Six duos concertants à partir de six quartettes à corde de Enrique Ataide y Portugal -compositeur sur lequel on ne sait pas grand chose pour l'instant.

Guitaristes interprètes vite au travail! Le bonheur est dans les cordes.

Communiqué par Les Amis de F.d.F. et de Thérèse.

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