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Met Barran
21 novembre 2011

Relou

J'interroge un poète.

- ¿En qué trabaja usted ahora, Lorca ?

-Estoy ensayando con La Barraca. Estamos preparando los programas para las representaciones que hemos de dar en la Universidad de Santander. Es admirable con qué aplicación, qué inteligencia y qué unidad trabajan estos estudiantes. Difícilmente una compañía de profesionales pudiera llegar a los resultados que ellos alcanzan. Y es que, admas de la inteligencia, comprensión, disciplina, ponen un entusiasmo magnífico en su trabajo. No van a ganar un sueldo, sino a hacer arte."

Un poète, Arthur R., que je reconnais par le vasistas du souvenir, me glisse un mot sous la porte

"Les hallucinations sont innombrables. C'est bien ce que j'ai toujours: plus de foi en l'histoire, l'oublie des principes. Je m'en tairai: poètes et visionnaires seraient jaloux. Je suis mille fois le plus riche, soyons avare comme la mer"

L'ai-je bien lu?

I tu, Ausiàs March, que en penses i de l'un i de l'altre.

Et le poète tentant ce début de réponse:

No em pren així com al petit vailet

qui va cercant senyor qui festa el faça,

tenint-lo cald en los temps de la glaça

e fresc, d'estiu, com la calor se met;

preant molt poc la valor del senyor

e concebent desalt de sa manera,

veent molt clar que té mala carrera

de canviar son estat major...

 

Langue bien diplomatique, que cette langue, frappée d'inaudabilité galopante.

Quelqu'un frappe à ma porte, j'ouvre.  C'est Léon-Paul Fargue. Je l'embrasse.

Il me dit le plus sérieusement du monde pour rassurer à la fois le coq et l'âne et reprendre une conversation antérieure.

"Je ne suis ni philosophe, ni théologien, ni partisan. Peut-être ne suis-je poète poète que par le drame de voir mourir autour de moi des physionomies et des façades".

Je n'ai même pas eu l'intention de poster ce qui précède qu'un e-mail sans parfum (venu de je ne sais où) me se plante devant moi et me traite de relou. Arrête ta caisse, traduit-il! Moi qui voulait devenir papillon me voilà épinglé et immortalisé chenille par un jour de fifre.

xxx

 

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