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Met Barran
12 août 2012

Mâchons

Je fais partie du clan de ceux qui cherchent mais ne trouvent ni point ni virgule et qui, sans aucune doute, auraient du prêter foi à la fable qui s'est répandue à tant et tant de kilomètres de sa fontaine qu'il n'y a rien à trouver puisque rien n'a été caché. Mais je ne puis me résoudre à ne pas chercher, tête basse et pied gauche, je pioche, je pioche, je pioche.

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Qu'il soit clair pour tous que lorsque je dis avoir l'espoir chevillé au corps, je ne désigne pas le cor au pied et, moins encore, le cor au fond du bois

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Ce matin j'ai salué un altier et vigoureux tournesol, candélabre à dix branches. Le poteau métallique, datant du matusalem électrique, faisait bien piètre figure à ses côtés.

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Il vivait petit, mangeait petit, s'habillait court mais s'affichait toujours chez les grands de la basse-cour, où l'oie tient le rôle de la girafe des pays de là-bas.

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Cette guêpe qui bourdonne autour de moi a peut-être flairé quelque chose de bon sur ma carcasse!

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Mon ami le corail me dit que l'on vit moins bien au fond de l'eau qu'à l'époque où, ensemble, nous apprenions à nager.

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Comme Victor Segalen je suis sensible à "la joie des lèvres" mais je ne suis jamais arrivé à aimer les chats et chatons comme les aimait à la fin de sa vie le magnifique Bohumil Hrabal.

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En se jetant à l'eau, quelle maman Thalassa, fuit l'homme?

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Peu de chances de croiser de vraies gens dans cette cité en carton-pâte, je veux dire des gensqui n'ont vécu et rêvé qu'en mâchant et remâchant la pâte des ouï-dire.

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Je n'arrive pas à me souvenir du nom de celui qui a écrit: "Les drapeaux, je ne les aime pas. Je ne peux les tolérer que lorsque les vent les arrache, les déchiquette, les envoie au diable par petits morceau. Ou bien quand il les rend inidentifiables, les frappant, les torsadant, les enroulant et les encollant autour de leurs hampes, pauvres sexes guerriers. Ah! Comme j'aimerais retrouver son nom pour lui dire qu'il avait oublié -de cela je me rappelle fort bien- deux ou trois chiffons religieux".

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Dans mon bastringue, il n'y a pas de harpe ou de violon seulement du gros cuivre qui massacre le musical-correct.

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Si écrire est un forfait, il faut revenir sur le lieu du forfait pour en effacer toutes les traces qui nous désigneraient comme l'unique coupable.

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Met Barran
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