Disciple

Les amis, quelle histoire?

Ceux qui reviennent, je les loge parmi les bienvenus, quoique comme disait Monsieur Devos, quoique on ne soit jamais bien sûr qu'ils ne soient pas chez moi dans une mission dite d'espionite, dont il devrait se persuader qu'elle présente de gros risque en sus d'être, ô combien mal payée!

Ceux qui ne reviennent pas, bon vent, leur bec taquine d'autres écorces ou picore d'autres parterres, mes voeux cependant les accompagnent pour qu'ils puissent trouver de la bonne pitance, prêts des verts pâturages dont ils ont toujours rêvé sans se donner les moyens de savoir de quoi était le vert du pâturage.

Quelle histoire, les amis?

Ceux qui le sont, sont toujours contents.

Ceux qui ne le sont pas, ne le sont jamais (contents, et pour cause!).

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Le rédacteur en chef de mon canard préféré a reçu ce twitt (je l'écris ainsi savoir comment); " Mieux vaut être couvert de poux que d'époux". Il me dit que cela ne l'a pas fait beaucoup rire.

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Piqué au carnet de route d'un sédentaire. "Mourir de maladie, c'est laid. Mourir en pleine santé, c'est injuste. Mourir de vieillissement, c'est un pis-aller!" (Je l'ai piqué et puis j'ai arraché la page.

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On ne peut pas toujours faire les mêmes choses, sauf, naturellement, les mêmes bêtises.

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Je ne sais plus sur quelle chaîne j'ai eu le bonheur de revoir "Le Soupirant" de Pierre Etaix. Et ce bonheur de l'ai bu jusqu'à la dernière image, pour être dans mon content de fantaisie, de poésie et de tendresse mélancolique. J'aime cet Etaix, chemin le plus court pour faire une leçon de cinéma, burlesque s'entend qui se marie dans la mairie des belles images, avec deux témoins qui pourraient être, Buster Keaton et Jacques Tati. Comme Keaton, Etaix ne rit pas ou parcimonieusement. Comme Tati, Etaix met le dialogue et le bavardage sonore à sa juste place, rare et mezzo voce (Patrimoine du Muet, oblige!. En plus, j'ai vu passer un personnage fumant la pipe de Tati, un Tati quoi, pas un pape  et j'ai reconnu dans une brève séquence Pierre Maguelon -de digne souvenir: brutalement disparu le 10 juillet 2010 au Festival de Théâtre de Saint-André, dans les Pyrénées-Orientales. J'ai cru comprendre que la dite chaîne dont le nom et le numéro m'échappent doit présenter tout un cycle dédié à ce réalisateur de splendide compagnie qu'est M. Pierre Étaix. Mais, mais...attendez! vous oubliez de dire que c'est un immense comédien. Il connaît tous les ressorts -et nous piège avec- d'un humour qui n'est jamais ni vulgaire ni trop cruel, qui joue de la gestuelle, de la situation et de l'incommunication.  Envoyez-lui tous les enfants de plus de six ans et plein de bouquets de fleurs. Moi, j'en redemande !

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Elle lui dit que la preuve par neuf ne vaudrait jamais la preuve par le fric, et que c'est une bien mauvaise spéculation que de se vouloir philosophe, puisque personne n'écoutent ce que disent, écrivent, brodent les philosophes. C'est bien vrai ça lui cria sa première disciple.

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