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Met Barran
25 août 2013

Au pilon

-Quand je vois une baignoire, je pense à Charlotte et je n'y entre pas.

-Nous ne sommes pas tous allumés par les mêmes envies. Et, beaucoup d'entre nous, avancent dans une faible clarté.

-Tous les objets sont jetables, principalement ceux qui tiennent dans le creux de nos mains, mais de certains de ces objets de les avoir jetés nous nous sentons bien malheureux.

-Il a lu ce matin dans son quotidien une très belle demi-page sur un "passeur de sages". Il se réjouit que ce soit un journaliste poète Serge Bonnery qui ait signé cet hommage -enfin!- à Patrick Gifreu, poète, écrivain et éditeur, créateur des Éditions de la Merci, à Perpignan. Une date à entourer d'un bleu turquoise: 25 août 2013. Si on vous demande, c'était dans quel journal, répondez-leur L'Indépendant des Pyrénées-Orientales.

-Écrire assez jeune ses mémoires, c'est une façon de prévenir les désastres du cyclone Alzheimer.

-La rentrée littéraire est là. Combien de bons auteurs vont se retrouver au pilon?

-Il achevait d'écrire cette phrase. D'une femme, on doit tout accepter, puisqu'on l'aime. Il se relut et, un haussement de sourcils signa l'expertise, il se déplut. Il reprit les touches de son clavier et se relança. Il corrigea. D'une femme, on doit accepter presque tout, puisqu'on l'aime, mais Luc-Vincent n'acceptait plus, au bout de trois jours, le rouge à lèvres trop brûlant de Lise-Mélanie. Il le lui dit, sans trop mettre de doré sur ses mots, et Lise-Mélanie, surprise, puis  humiliée, lui répondit en tournant la dernière page de leur histoire. Elle lui tourna le dos. 

-Un mot seulement écrit est un mouton tondu.

-Subtilisé à un éblouissant livre d'intelligence par l'expérience, l'extrait suivant:

"Paradoxe de l'analyse: un temps mesuré -rythme et durée fixes des séances-, et un hors-temps, celui de l'inconscient: un espace clos-le cabinet, le cadre immuable, le secret des échanges-, et un espace intérieur ouvert, sans frontières, une traversée qui nous fait découvrir ce qui nous détermine à notre insu et un apprentissage laborieux de la liberté.

Un lieu d'attachement et de détachement"

( Avant, J.-B. Pontalis, Gallimard, 2012, p. 86)

-A suivre comme je le fais, et je le fais depuis que je marche seul, notre actualité littéraire locale qui, la plupart du temps, est sans actualité, on saute, habituellement, de joie au plafond, on le traverse même, et on file vers le ciel, et on en chasse toutes les étoiles, cela ne peut qu'augmenter la luminosité de la pleine-lune, on saute de joie en constatant le nombre d'élus, les tiens, les miens, les leurs, ceux d'avant hier, d'aujourd'hui et de demain qui s'y montrent et y plastronnent, jouant de l'accent comme une noix que l'on craque, ou l'avalant comme on avale une huître.J'y suis, je suis venu. De prochaines élections se profilent, faut éviter, Mimile, de nous faire écharper. Mer, plaine ou montagne: c'est du pareil au même. J'y suis, je suis venu.  Le président préside, le directeur dirige, et l'auteur, arme à la main, attend. Les politiques font du politique. Une citation -bien sentie; il y a des dictionnaires pour la trouver vite fait et pas vu. Trois petits fours et trois godets dans le gosier-faut pas exagérer, il y a notre ligne à conserver au bon cran de ceinture. Sinon on court vers le ridicule, le pantalon vous craque ou le pantalon vous tombe.  Et... ensuite, la photo tant aimée- souriez-vous êtes filmé!. Et... puis, et...puis... c'est déjà le happy end littéraire.

Vite maintenant à Aimé Giral, il y a l'USAP qui joue...mais, ce soir-là, ne gagnera, je sais j'y étais. Le Stade Français nous a fait tomber.

Mimile, à quand remonte le dernier bouquin sur l'USAP? -Et de la date de notre dernière victoire, Gégé, t'en souviens-tu ?

Mimile se tait, regarde Gégé et paraphe un livre que personne ne lira, que personne ne distribuera, que personne ne conseillera à nos arrière-petits enfants.

-Une bonne réputation se brise aussi facilement qu'un pain croustillant.

-Je pense à des saules, je pense à des tilleuls, je pense à des mûriers, je pense à des amaryllis...mais qu'est-ce qui me prend de penser à ces arbres et à ces fleurs? Quel jour sommes-nous!

-On nous dit qu'il faut prévenir, qu'il faut ne pas  craindre d'user du principe de précaution. On nous dit, toujours, cela, gravement et collet monte,  après une catastrophe, un séisme ou un désastre. Oui, oui précaution, je vote. Mais la terre tremble, la mer divague, l'incendie ravage, l'inondation emporte, le terroriste abat,... et l'eau est sale et l'air est pollué. Et...j'en suis à me demander (chanson!).

-Dans le creux de chaque main, il avait un oeil de rechange. On lui avait annoncé un spectacle très éprouvant pour la vue.

-Le délire: il peut être  ou lévrier ou tortue d'eau.

-J'écris "je suis" uniquement pour vous demander, au cas où vous me liriez, ce qu'il y a dans cet écart entre  "je" et "suis"?

-La feuille de laitue ne peut pas dire non à une limace qui se vautre sur elle.

Si ce sport avait existé quand j'avais vingt ans j'aurais fait du flyboard.

xxx

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