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Met Barran
20 novembre 2013

Faites-en ce que vous voulez

Malaisé, n'est-ce pas, de faire le point, les poings serrés?

Qui ne s'est pas, un jour, imaginé en Tarzan et accroché à une liane porter sa belle Jane, d'arbre en arbre, pour l'arracher aux peurs et aux morsures de la jungle? Puis, sa Jane sauvée, ayant troqué son pagne contre un costume trois-quarts et cravate à petis pois, pris le chemin des lourdes machines qui ne rêvent pas.

Je sais, pour trancher au couteau une goutte d'eau, il faut une fort belle adresse!

Le délire ne produit pas que des pépites, il y a aussi les mauvaises écorces et les boues.

Quand c'est trop étale, je plie, mais son contraire je le réussis rarement.

Mais si, chacun a son légumier, son pâtissier, son dentiste et sa mauvaise foi.

Il n'y a qu'en valsant que j'arrivais à lui faire tourner la tête.

Comment gagnez-vous votre vie, lui demanda-t-on et lui répondit sans hésiter, car il n'avait rien à cacher, je suis monteur d'écrans de fumée, et les clients ne me manquent pas.

Dans une relation amoureuse il est de bonne manière de substituer l'ardent au bouillant si l'on a le respect de l'autre.

Comment voulez-vous que nous ne nous sentions pas petits et lents avec toutes ces choses qui nous dépassent?

Le monde? Un enchevêtrement de roman de guerre, de roman policier et de roman d'espionnage et...un roman onirique de paix mondiale.

J'ai connu une société où l'on se disputait, à prix d'or, des cigales. Bien évidemment, nous étions dans lun archipel de l'empire poétique.

L'argot. L'art goth. L'art go...A toi, maintenant.

Le je doit rester dans sa niche. Je sais toutes les niches se ressemblent et donc les chiens et les je, aussi.

Adolescent, il apprit à se priver des bons morceaux bouchers, trouvant sa joie gastronomique dans les abats et les restes.

Je ne me retiens pas et vous l'écrit comme cela m'arrive, je pose deux jaunes d'oeuf sur le rebord de ma fenêtre enneigée...

Pour parler de religion, de philosophie, de politique, et de sport il vous faut le frac adhoc et comme vous en êtes dépourvu gardez le silence que vous impose la livrée des sans grades.

Le bonnet quelle que soit sa couleur ne serait-il pas un casque qui ne dit pas son nom?

A combien de degrés faut-il chauffer le faux semblant pour qu'il s'évapore.

L'approximatif, habituons-nous à le voir, comme un joli but non atteint. Le but était posé, la marche vers ce but engagé, qu'auriez-vous voulu de plus? Me voir toucher ce but,  en glissant ma main dans sa belle chevelure de nuit sans étoiles, et uniquement pour vous être agréable?

C'était un costaud du calcul mental, il laissait babas d'admirations tous ses collègues scrutateurs un jour d'élections municipales. (Chose vue).

Nous sommes à moins quarante deux jours de 2014, et il y a encore des esprits espiègles qui s'attifent en mondains pour contre-révolutionner Marcel Duchamp, son verre et son urinoir. Ils n'ont donc rien d'autre à faire que de revenir sur le trépassé et de fomenter des batailles de polochons destinées aux excités des réseaux sociaux.

Le démagogue n'a pas plus de bonbons dans la poche que toi mais lui, rodé au boniment, en met l'eau à leurs bouches, et pas toi.

La gratuité de mes propos me dispense de toute ristourne. Je donne et vous  vous en faites ce que vous voulez.

Il s'est déjà mis en marche le temps qui nous obligera à inscrire le droit individuel à la chlorophylle dans la Constitution et dans les tous premiers articles.

Il n'y a aucune vulgarité à vouloir être un représentant du peuple. Il y a de la vulgarité à croire que l'on est, parce qu'élu, ce représentant du peuple.

Je ne sais pas battre les cartes. Jamais d'atout en main. Le tapis toujours vert pour eux. Mon porte-feuille se vide. Des jetons ronds com un rond, par centaines et de tous les coloris, perdus. Les Rois, les dames, les chevaliers et... les valets, autour de moi, se gaussent et félicitent mes prédateurs. Je me fais invisible pour disparaître. Maudites cartes!

On finit par lui décerner trois truelles d'or, tellement, au cours de ses mandats, il avait posé de premières pierres.

Si nos yeux étaient capables de nous dire l'heure ce seraient enfin deux horloges jumelles. Les autres verraient le temps qui passe sur nous et se montreraient plus indulgents pour nos rendez-vous manqués.

Là où l'on ne greffe pas le plant de vigne, il s'ébourriffe, là où l'on ne taille pas la vigne elle s'ébourriffe. Le bon viticulteur est celui qui a un bon coup de ciseaux, de brosse ou de peigne.

La porte grinça, le chat miaula, je me dis il y a quelqu'un qui entre. Un bruit de tasse qui s'écrase sur le sol me confirma cette entrée. Je me dirigeais, cigarette allumée au bec en guise de torche tempête pour affronter une panne de courant, vers le lieu présumé du "splash". Rien, mes pieds ne heurèrent aucun débris. Le chat miaula à nouveau, une porte frappa, comme si elle se refermait brutalement. Ce ne pouvait pas être le chat! Mais en étais-je aussi sûr?

Ce n'est pas en sirotant de l'orgeat que l'on peut mesurer le kilométrage sémantique qui existe entre l'ivresse et l'ébriété.

xxx

 

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