Tout acabit

Le petit Avenir braille dans sa poussette aux roues voilées.

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Attendra-t-on encore longtemps

avant de taxer les millions

d'amateurs de mots fléchés

et autre cruciverbistes. Leur gisement

est inépuisable.

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Déshabille,

avec ménagements,

cette longiligne obscurité,

jusqu'à la pointe

de clarté bleutée et carmine,

ce premier tic-tac

d'un beau jour

sautillant.

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Aucune brise

n'est la bienvenue

dans le yoga

des feuilles

de ma mémoire.

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Mes nombreux plans sur la comète

deviennent, à partir d' aujourd'hui,

plausibles. Merci Rosetta!

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J'ai mis mon nez

dans de vieux grimoires,

mal m'en a pris.

Ma gorge a été prise,

j'ai toussoté

et j'ai éternué.

Ma tête, alors,

m'a dit:

Au diable ces poussières

de religions et de philosophies,

même l'araignée,

ta compagne

de solitudes plafonnière,

les balaie vertement de sa toile.

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Que dis-tu?

-Que me demandes-tu?

Je veux savoir

à quoi tu penses.

-Pourquoi crois-tu

que je pense?

-Je le vois bien

ton oeil farouche

te trahit.

-Mais, je ne pense pas

je me repose

et parle sans savoir.

Que dis-tu?

-Que me demandes-tu?

Je veux savoir

si ton repos s'achève.

Tes deux yeux,

à présent,

sont farouches,

toutes paupières

levées.

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Nous ne pouvons,

d'un trait,

serait-il celui d'un Gran Maître,

effacer ce grand dilemne:

choisir entre

le cocorico

du ciel du simple

et le charivari

de l'espace multiple.

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J'ai essayé de mettre

mon "je",

ce morveux,

au pain sec

et à l'eau,

mais c'était sans compter

sur les oranges

que mon "moi",

passemuraille

et si maternel,

lui apportait.

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Les petits mots ne font pas les grands textes. Demi-vérité. Il faut bien les lire.

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Le commémoratif, peut-il être préventif? Nous le supposerons contre les violents de tout acabit.

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