Qu'est-ce qu'il y a?

Chacun dans sa cage (merci l'informatique!) fait ce qu'il peut avec ce qu'il a.

Ce petit oiseau qui, en cet instant, sautille sur l'allée pavée de ton jardin, tu ne sais d'où il vient et tu ignores où il ira si tu lui fiches la paix.

Non, dit Valentin, je n'éprouve aucune sympathie pour le moteur du motoculteur trop vert de mon voisin Albert, celui qui dégazonne à tout berzingue à la première pointe du jour au prétexte, m'a-t-il répondu sèchement, qu'il fait plus frais en cette saison pour travailler dehors. J'ai donc porté plainte, ajoute Valentin.

Un beau bouquet d'hortensias à la main, le joli coeur à la barbe bien taillée attendait son tour de cour.

Un chien n'aboie jamais pour rien. Houah! Houah! Houah. Qu'est-ce qu'il y a?

Hier soir, j'ai dîné chez un certain Tati, nous avons eu droit à une table frugale, l'homme a été agréable, plaisant même mais peu bavard. Ma femme l'a apprécié, mais pas moi qui adore les discours fleuves. En repartant, j'ai négligé de lui serrer la main et d'embrasser sa compagne, tout aussi muette.

Ouvrir son parapluie dans le court intervalle qui sépare le tonnerre de l'éclair. Le tenter au moins, montrer que l'on ne veut pas se mouiller.

Il y a plusieurs lustres qu'il ne cherche plus à percer de nouveaux secrets, il en sait suffisamment pour les écouler avantageusement et longtemps par de petites moues.

Epingler comme on le ferai d'un papillon de collection le passage de relais entre le point le plus tardif de la nuit et le point le plus précoce du jour.

Souffler sur le peu de braise qui résiste aux cendres, en veillant à ne pas se brûler les sourcils. 

Il suffit d'un tréma et le mais se transforme en maïs. C'est pas beau, dis, le génie humain!

En temps de tuerie, surtout ne pas perdre le nord, faire face et prêter main forte aux victimes.

Les meilleurs cauchemars ce sont ceux que l'on rêve.

Mes trois auteurs préférés pour partir en vacances? Je remplis les cases: Thomas Bernhardt ("Un enfant"), Sándor Márai ("La nuit du bûcher"), Bohumil Hrabal ("Lettres a Doubenka"). Non, pas Houellebecq, mais je n'ai rien contre lui. Si j'avais droit à un quatrième nom  j'ajouterait Pere Calders ("Tots els contes"). Mais à qui dois-je envoyer ces résultats? 

Je bobarde, je bobarde mais il faudrait que je pense à faire quelques courses si je veux croquer quelque chose à midi. 

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