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Met Barran
23 août 2017

Collioure, Perpignan, Bugarach, Le Perthus, Le Boulou

Il y a celles et ceux qui n'y prêtent jamais attention, celles et ceux qui savent et puis...celles et ceux qui s'en rendent comptent mais plus tard. Ainsi qui lors de la première diffusion de "Meutres à Collioure" avec Huguette Noguerra et Stéphane Freiss et le merveilleux Michel Robin avait noté que la série de tableaux qui s'apercevaient dans l'atelier de Castaldi (époux un temps suspecté) étaient de l'artiste roussillonnaise Anne Cambis? Grâce à la deuxième diffusion, hier soir sur FR3, plus d'un de ses amis et collectionneurs encore ignorants de l'honneurf ilmograpfique (belle histoire, magnifiques paysages aériens, belles rues...) fait à l'excellente portraitiste de Baixas.

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Il n'est pas rare que d'anciens étudiants, formés à l'École des Beaux-Arts de Perpignan, venant d'autres régions de France, des States ou de Chine, s'enquièrent en vacances dans  notre région, son littoral ou ses arrière-pays, "et notre École d'art, de la rue Foch, comment va-t-elle, toujours parmi les premières?". Et qu'elle n'est pas leur déception quand on leur apprend, grave ou goguenard: "Plus...Disparue. Elle n'existe plus. Fermée. Close par ses autorités mêmes... Le glas a sonné il y a un an. "C'est pas possible!" s'exclame entre le bord des larmes et les premières flammes de colère, un sculpteur reconnu de nos jours qui y passa cinq années studieuses mais exige l'anonymat que l'on obtient à la radio et à la télé. "Comme c'est lamentable" poursuit-il, réellement blessé dans son coeur et sa mémoire, que personne ne lait sauvée, cette foutue école de liberté." D'autant plus lamentable", enchaîne son interlocuteur et ancien condisciple qui l'hénerge que cela frustre la ville de Perpignan du "Bicentenaire" de la création d'une école publique de dessin...(A l'époque de sa naissance, l'architecture lui était rattachée, et à celle de sa disparition, y apparaissaient de nouvelles technologies.) 

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Existe-t-il un tropisme Bugarach? Qui pourrait vous le dire sinon le peintre Michel "Solid" Pagnoux qui non content d'y avoir fait avec ses tableaux le bel été 2016 d'une commune pas tout à fait comme les autres, y est revenu une nouvelle fois pour régner sur les cimaises de la galerie-galaxie "Grand Rue 9" mais en conviant à en partager la souveraineté Caroline Cavalier, sculpteur et peintre dont certaines thématiques pourraient rejoindre en droiture (selon une expression très XIX ème siècle) les siennes mais qui, en vérité n'ont de commun que d'explorer et lutiner le même cosmos de fantaisie, la fantaisie n'ayant jamais été cette pacotille morveuse ou pédante dont trop souvent on abreuve nos regards bien trop conciliants. Cette fantaisie qui est le plus sûr moyen de nous véhiculer dans un ailleurs. C'est d'ailleurs le titre donné à ce "tête-à-tête": "Je suis dans l'autre monde". Un "je" qui est aussi "l'autre". Et dans la localité qui avait été la plus sérieuse prétendante à la fin du monde cela signifie bien quelque chose. Du côté de Couiza, par la bas où niche Renne les Château, Bugarach vous attend et ouvra sa galerie "Grand Rue 9" jusqu'au 19 septembre. L'expédition d'où que l'on parte avec une quatrre roues vaut la peine et pour la route faite svous accompagner musicalement par le tube déjanté de Cris Cayrol et Alain Casenove, "Bugarach".

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Cela n'est pas très fréquent chez les terriens artistes avides de se montrer, se s'exhiber et de s'accrocher sur les cimaises, mais il peut se faire, et vient de se faire, qu'un peintre en vienne à s'insurger, à se rebeller, à faire valoir son droit à la dignité de la professionalité picturale, à rompre lances avec les organisateurs de l'exposition et à désinstaller son travail dare-dare pour le rentrer à l'atelier. Et soudain l'ancienne chapelle du Fort de Bellegarde dominant le village frontalier de Le Perthus se retrouva déshabillée et déserte...Un incident, sur la nature duquel (en d'autres temps il y aurait eu forte et acerbe polémique médiatique; oui une cohabitation ne peut pas être provoquée, imposée; non un tableau n'est pas un produit comme un autre, non toute peinture n'a pas par vocation une fin décorative, non une toile ne se découpe -ni ne se vend- sous formes de coupons et carrés...oui, mais tout cela direz-vous, c'était hier, et même avant-hier!) il ne serait pas oiseux ni trop poissonnier de s'interroger, est à l'origine du décrochage de toutes les pièces à rêver comme à méditer de l'exposition dite "illisible" que le peintre bien connu Joseph Mauréso présentait en la dite chapelle du dit fort depuis le 19 juin. Un décrochage aussi discret que forcé qui survient VINGT CINQ JOURS avant la date convenue du 17 septembre et qui, naturellement, pénalise une oeuvre, comme le ferait une censure, que ne pourront voir  et discuter les visiteurs de ce monument historique qui abrite -cela vaut la peine d'être rappelé- une collection d'art contemporain, fleuron de la gestion d'un ancien maire peintre et poète, indiquant bien une ligne à tenir, à ne pas laisser brouiller par le toujours post-moderne "tout se vaut". Dommage collatéral, du retrait de l'expo Mauréso, l'annulation de la performance que le collectif "Dérives de raison" devait offrir au public lors du décrochage.

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L'EDA, espace des arts de la ville de "Le Boulou" annonce une prochaine exposition. L'invité du lieu bien fréquenté de la rue des Écoles en sera  le peintre Raymond Attanasio. Exposition à voir, à l'enseigne du sensible plus qu'à celle du spéculatif, où les masses colorées disent le bonheur de trouver des rapports d'aquilibre et d'harmonie. L'abstrait n'a pas perdu tous ses feux, même si l'art de les attiser manque de touches. L'exposition Attanasio pourra être vue par le public, peintres, amateurs et collectionneurs du 29 août au 29 septembre. 

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