il n'a pas leur talent

Les nuits d'été, Nina, pénétrait dans la chambre de Victor, et se suspendait au plafond, tout près de Perdita, lustre noir à trois lampes (du catalogue). De là-haut caméra ou poing, elle filmait tous les songes de Victor endormi, corps à demi-nu. Une nuit, Nina, peut-être émue plus que d'habitude par ce qu'elle filmait, se détacha du plafond, frôlant dans sa chute Perdita qui se balança un peu, et tomba sur le lit où son prince endormi la reçut dans ses bras et l'étreignit sans un mouvement de paupière.

Ballon rond, jeu de pieds. Pon-Pon.

Ballon ovale, jeu de mains. Hein-hein.

Kilio cha jumba. Ce matin j'ai entendu le cri du coq en swahili. Kuwika.

L'honnête homme qui entend le demeurer sait qu'il devra avaler des couleuvres mais en ignore le nombre, c'est là son angoisse, pour préserver le plus longtemps possible le  titre  de citoyen.

En attente fébrile de m'entendre donner le prénom du bébé royal, je me suis dit que dans les cuisines de Westminster and dependances il devait se jouer une bataille à couteaux tirés pour le faire jaillir.

L'esprit de sérieux va si bien à vos "fake news", mais de grâce ne nous en abreuvez plus.

Si tu veux pratiquer l'esprit d'escalier, mon cher canari, vérifie d'abord l'état des marches.

Tout "follower" est un bipède à la remorque. S'il courait pour son propre compte ce ne serait pas idiot. Qu'attend-il?

Enlevez à une certaine psychanalyse l'"archétypat" de la mythologie grecque et vous verrez les divans flotter dans les airs.

Allez viré, hors du champ sémantique; totalement submergé le simultanément par le en-même-temps dans la grisaille élocutrice de notre temps.

Si un ignorant nous dit, il y a cinquante ans c'était comme ça et pas comme ci, combien sommes-nous à le croire? Aucun sondage ne nous le dit.

Pour la personne qui ne croit pas au progrès s'adapter à son époque n'aura jamais le visage patibulaire d'un retour en arrière.

Dans toute société du regard (ce regard étant un oeil tendu vers un objet cible) l'accoutrement que l'on porte fait problème. Une problématique qui s'étend du pas du tout couvert au tout à fait couvert, espace où se croisent selon l'heure, la saison et les moeurs le regard voyeur, le regard offusqué, le regard glouton, le regard mesquin, le regard révulsé, le regard qui châtie. 

Le mâcheur de télévision et autres médias à écran et moulins à paroles doit renouveler sa salive à chaque instant s'il veut goûter aux mots nouveaux qu'on lui sert. Pris au hasard dans le domaine français: "sincériser" (ah! quel joli mot sauvage!), "grondeurs" (non ce ne sont pas (encore) des frondeurs, "repatriés" (pour ne pas les confondre avec des "rapatriés), Et dans le domaine anglo-saxon et son territoire ô combien péotique: "Bromance" et "Maverik"...demandez à l'équipe Harrap's de vous traduire.

A qui ont-ils pensé à Abott et Castello, à Laurel et Hardy, à Jerry Lewis et dean Martin, ou à Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, ou à...ouah!ouah!? Merci en tout cas à nos showmen!  

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